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Politique, # |
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Il y a huit mois, dans les colonnes du Figaro, cet expert de l'Afrique d'origine libanaise, né à Dakar, prévoyait un soulèvement populaire au Burkina Faso si le président Blaise Compaoré s'accrochait à un pouvoir qu'il détient depuis vingt-sept ans. Aujourd'hui, Robert Bourgi affirme que beaucoup d'autres pays de ce continent pourraient connaître le même sort... Un vent de panique va-t-il souffler dans les palais des présidents africains? Se souvenant que le Printemps arabe avait débuté sur les réseaux sociaux, de nombreux Africains ont investi, ce vendredi, Twitter, se demandant si le départ du président Blaise Compaoré au Burkina Faso ne pourrait pas être suivi de celui d’autres présidents africains, au pouvoir, pour certains, depuis des décennies. «Si le Burkina l’a fait, pourquoi pas nous?», se demandent les Africains«’’L’automne africain’’ a commencé au Burkina Faso. Bientôt au tour de qui?», s’interroge par exemple Félicité Doubangar sur le réseau social, citant les noms de présidents inamovibles. De fait, les images de la foule déferlant dans les rues de Ouagadougou pour chasser le vieux président Compaoré ont fait le tour des écrans africains toute la journée de vendredi, donnant autant d’idées que d’espoirs aux téléspectateurs les regardant. «Mugabe et Museveni doivent être les prochains!»«Que cela soit un avertissement pour tous les dirigeants africains qui s’accrochent au pouvoir à tout prix», lance pour sa part Kesi Asante depuis Accra au Ghana. «Levez-vous et comptez-vous, réclame carrément @obogobogo du Kenya. Mugabe et Museveni doivent être les prochains.»
D’Harare au Zimbabwe à Banjul en Gambie, l’Afrique offre une carte sur laquelle les noms de certains présidents semblent être gravés à vie. José Eduardo dos Santos dirige l’Angola depuis 35 ans. Robert Mugabe, le Zimbabwe depuis 34 ans. Quant à Yoweri Museveni, il est à la tête de l’Ouganda depuis 1986.
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