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Société, # |
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Le seul péché mignon reconnu jusqu'alors à cette petite ville quasi-frontalière du Ghana est la " générosité de ses filles ". A Kpalimé, s'offrir la compagnie d'une belle fille sans se ruiner est un jeu d'enfant. Cette étiquette collée à la ville explique l'animation qu'elle connait pendant les week-ends : Jeunes et adultes de la capitale Lomé descendent à Kpalimé pour s'offrir de moments de folie et de détente. Depuis une décennie, la ville de Kpalimé est devenue la première destination des expatriés qui choisissent de venir au Togo. Des pervers en tourisme sexuel, des étudiant(e)s en stage et les volontaires humanitaires raffolent des spécialités locales. En effet selon plusieurs d'entre elles, les jeunes africains sont de véritables étalons. " Ce que j'aime ici, c'est que tout le monde trouve satisfaction ", avait déclaré une volontaire en fin de mission, faisant allusion à son nouvel amant qu'elle a déniché durant son séjour. De ce jumelage des populations locales avec les occidentaux, naissent des comportements méconnus dans ce coin, il y a encore quelques années. La dépravation est hissée au rang des beaux arts Des parents assistent au mariage de leurs enfants adolescents de 18 ans avec des vielles dames abandonnées qui ont l'âge de leur grand-mère. Les petites filles exécutent à cœur joie tous les fantasmes des vieux pervers. Des jeunes abandonnent leurs foyers pour faire plaisir aux occidentaux. Les hommes couchent avec les hommes. Un quartier de la ville doit sa réputation à la villa louée par un blanc à ses jeunes partenaires sexuels qu'il loge, nourrit et éduque. Toutes ces scènes se passent sous le regard permissif et/ou complice des parents qui en profitent. Les drogues font également leur entrée dans les habitudes de cette paisible population. Pour satisfaire ces nymphomanes les jeunes s'abonnent à toute sorte d'excitants. Des aphrodisiaques, de la marijuana, de l'alcool, des extasies, tous les moyens sont bon pour tenir aussi longtemps possible sur son partenaire au lit. Les points de vente de ces substances prohibées se multiplient à tous les coins de rue sous la barbe des autorités policières qui préfèrent ne rien. Tout étranger qui arrive à Kpalimé peut s'offrir en moins de cinq minutes une junte de chanvre indien à 100 F CFA. En attendant que les pendules soient mises à l'heure, la java continue et le rendez-vous est pris pour les étés prochains pour les grandes folies.
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