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Evènement, # |
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Mary Nguetta, à l'origine de l'événement, invite créateurs africains et public à se rencontrer autour d'expositions de stylisme ou d'art, d'animations et d'ateliers.
Pourquoi un salon des créateurs africains ? J'avais déjà créé le site Pagnifik, consacré aux créateurs inspirés par les codes de la culture africaine. Cette fois, il s'agit de proposer un lieu où les stylistes puissent rencontrer physiquement le public, alors qu'ils n'ont généralement pas accès aux boutiques à la mode. Ils seront donc une vingtaine, installés en Ile-de-France. Mais on trouvera aussi des accessoires, de la décoration, des animations, des ateliers et une exposition artistique. S'agit-il aussi de véhiculer une image positive de l'Afrique ? Oui, et je considère même cela comme une mission. Je suis née et j'ai grandi à Abidjan, en Côte d'Ivoire. Quand je suis arrivée en France, il y a quinze ans, je me suis dit qu'il était de mon devoir de valoriser mon pays et mon continent via les créateurs contemporains qui en reprennent les codes. Quelle est la tendance dans ce domaine ? Les imprimés wax ont pris de la place depuis trois ou quatre ans, y compris dans les enseignes courantes comme Pimkie ; Merci et Citadium ont créé des collections qui s'en inspirent. Mais ce n'est pas tout. De plus en plus de créateurs s'expriment au moyen de matières 100 % africaines, comme le kente, qui est un tissu ghanéen. C'est pourquoi le salon s'adresse autant aux connaisseurs qu'au grand public. | |||
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