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L'histoire de Malala Ratsimandresy fait depuis quelques jours le tour des réseaux sociaux. À 19 ans seulement, Malala est à la tête d'une start-up qu'elle a créé avec l'aide d'une ONG appelée Youth First. Il s'agit d'une petite entreprise de fabrication de sacs en papier (près de 600 par jour). Malala surfe ainsi sur la vague dans la mesure où le Madagascar interdit partiellement l'usage et la production de sacs en plastique depuis 2015. Malala fait partie de la génération Y et des Digital Natives malgaches, une génération qui refuse de voir son destin pris en otage (multiples CDD, CDI sous-payés, etc) et qui aspire à devenir son propre patron. En effet, la réalité est que, dans le secteur privé, le salaire d'entrée d'une jeune diplômé de niveau Master (Bac+5) ne lui permet généralement pas d'acquérir une indépendance financière. La fonction publique n'est guère plus attrayante. Avec des salaires bas, cette dernière est, en outre, devenue quasi inaccessible, notamment en raison d'un fort taux de corruption. À noter que le Madagasgar est, depuis quelques années, l'une des destinations favorites de l'externalisation de services en offshore. L'entreprise de Malala est, certes, devenue l'icône de cette génération mais la plupart des jeunes " startupers " malgaches s'illustre particulièrement dans le domaine du numérique (conf. E-Fanorona, une adaptation pour mobile d'un jeu de stratégie). Malheureusement, cette génération ambitieuse ne bénéficie pas d'un environnement favorable à la création et à la réussite des start-ups. Néanmoins, dans un pays où tout reste à faire, la culture entrepreneuriale ne peut que gagner du terrain en faisant des émules...
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