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Politique, # |
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Au Burundi, une semaine après l'officialisation de la candidature de Pierre Nkurunziza à sa propre succession, la tension ne cesse de monter. Ce 02 mai, l'armée et la police ont choisi leurs camps. Le premier par la voix du Major-général Pontien Gaciyubwenge, ministre de la défense a appelé au respect de la constitution et les accord d'Arusha.
Plutôt dans journée, son homologue de la sécurité publique durcissait le ton à l'endroit des manifestants contre le troisième mandat qui divise les burundais en ces termes " Dès aujourd'hui, nous ne verrons plus des manifestants, mais des malfaiteurs, des terroristes, et même des ennemis du pays. " Jusqu'ici, une centaine de manifestants ont été arrêtés, six tués par balles et d'autres pourchassés. La police jugée fidèle au Président Nkurunziza a jusqu'ici mâté les burundais qui usent de leur droit fondamental de manifester à coup de matraques, gaz lacrymogènes et tirs par balle. L'armée quand à elle est applaudie par la population qui salut sa neutralité. Neutralité réaffirmé, via le communiqué publié ce samedi par le ministère de la défense. Pays plongé dans une guerre civile meurtrière entre 1993 et 2000, le Burundi cristallise l'attention de tous. Décideurs et citoyens lambda redoutent le retour du sinistre scénario de la guerre civile, de la vision et de la violence. L'atmosphère se fait de plus en plus pesante et la contestation plus forte. La pomme de discorde étant le troisième mandant auquel aspire le président sortant, le calme pourrait revenir si Nkrunziza renonce à s'éterniser au pouvoir.
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