Société |
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Une diplomate kényane a rapporté des propos jugés racistes envers les Subsahariens, affirmant qu'ils ont été tenus par un de ses confrères égyptiens. Selon elle, l'Egypte ne devrait plus s'exprimer au nom de l'Afrique dans les rencontres internationales, à cause de ces propos. Les autorités égyptiennes ont demandé des preuves des allégations de la diplomate kényane, Yvonne Khamati. Elles réclament un enregistrement des allégations prêtées à leur fonctionnaire. Yvonne Khamati, membre du corps diplomatique africain au Caire, déclare que les propos jugés racistes ont été tenus en langue arabe par le chef de la délégation égyptienne à une réunion des Nations unies sur l'environnement, la semaine dernière. Dans un document daté du 29 mai et diffusé depuis sur les réseaux sociaux, elle les a qualifiés de "non civilisés, irresponsables et insultants". La diplomate kényane a exigé des excuses du gouvernement égyptien. L'identité du diplomate égyptien mis en cause n'est pas dévoilée. Sameh Shoukry, le ministre égyptien des Affaires étrangères, a demandé l'ouverture immédiate d'une enquête et a assuré que les responsabilités seront situées. "Selon les informations dont le ministère des Affaires étrangères est en possession, aucun officiel égyptien n'a utilisé un tel langage", affirme le département ministériel dirigé par M. Shoukry. "Nous rejetons toutes les accusations qui veulent faire croire que l'Egypte ne fait pas partie de l'Afrique et ne défend pas les intérêts du continent", ajoute le ministère sur sa page Facebook. Le département de la Justice va envoyer à tous pays africains un document "exprimant le rejet et la dénonciation des accusations de Mme Khamati", ajoute-t-il.
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