Une volonté officieusement assumée, officiellement prêtée ou dissimulée, ces fils de présidents aspirent devenir président de leur république respective. Leurs actes et les postes qu'ils occupent dans les gouvernements de leurs pays en disent clair.

D'après Tribune Afrique, ils ont un patronyme auréolé et veulent désormais se faire un prénom. S'inscrivant dans la même dynamique que leurs aînés qui ont eu à succéder à leurs papas à la tête d'Etats africains, certains héritiers de la nouvelle génération visent le fauteuil présidentiel ou "paternel".

Teodorin Obiang Nguema (de la Guinée Equatoriale), Denis Christel Sassou Nguesso (du Congo), Karim Keïta (du Mali), Muhoozi Kainerugaba Museveni (de l'Ouganda), Mohamed Alpha Condé (de la Guinée Conakry), Filomeno de Sousa dos Santos (de l'Angola), ont manifesté, d'une manière ou d'une autre, leur volonté de diriger leurs pays si toutefois leurs pères quittaient le pouvoir.

Dans un continent où la longévité des politiques et le pouvoir valsant entre les mains des mêmes personnes posent grandement problème, il est est vu d'un œil suspect que ces fils de président puissent clamer leur désir d'être à la tête de leur nation.

Source : SeneNews.com