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Afrique du Sud : laissez faire les jeunes !

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Dans les petites entreprises, généralement, ce sont les propriétaires qui traitent des questions d'emploi, et par ignorance des lois, ils se mettent souvent en difficulté concernant les questions de travail. Cela coûte du temps et de l'argent qu'ils ne peuvent pas se permettre et, dans certains cas, cela les évince du marché.

Lorsque les lois du travail sont compliquées, comme celles de ce pays, les petites et grandes entreprises évitent l'embauche de travailleurs non qualifiés et inexpérimentés, ce qui explique pourquoi tant de personnes ne peuvent pas accéder à un emploi.

Je suis personnellement partisan de la remise en question de l'article 32 de la Loi sur les relations de travail. Fondamentalement, la loi précise qu'en cas d'accord sur les salaires et les conditions de travail de leurs employés, les grandes entreprises et les syndicats importants ayant participé à une négociation collective peuvent en informer le ministre du Travail qui doit alors l'étendre à toutes les autres entreprises et syndicats, même si ils n'ont pas participé aux dites négociations. Cette disposition a causé des ravages pour les petites entreprises, et a entraîné des fermetures d'entreprises et des pertes d'emplois importantes. Le but de cette réforme est de mettre fin au pouvoir constitutionnel des représentants patronaux et syndicaux, et de charger un ministre d'imposer leurs accords privés aux petites entreprises non impliquées dans les négociations, et qui ne peuvent pas se permettre les mêmes conditions salariales que les grandes entreprises ; elles souffrent, ainsi que leurs employés, de difficultés incalculables allant jusqu'à la faillite et donc pertes d'emplois.

Nous devons nous débarrasser de toute cette paperasse à l'origine de tant de chômage. La loi doit être modifiée pour remettre le pouvoir de la prise de décision entre vos mains, en tant que travailleurs et travailleurs potentiels, pour décider par et pour vous-mêmes des salaires et des conditions d'emploi qui vous conviennent. Vous devez être en mesure de négocier avec les employeurs pour obtenir la meilleure offre disponible. Ces décisions ne devraient pas être prises en votre nom par les représentants du gouvernement.

Enfin, je crois en la liberté de contrat et en l'accord volontaire. Notre économie ne fonctionnera pas correctement tant que nous aurons des représentants du gouvernement nous dictant qui nous pouvons embaucher et à quelles conditions. Nous devons donc nous débarrasser des lois fondées sur la race de type apartheid. Je détestais ces lois pendant l'apartheid et je les déteste toujours. Nous devons bénéficier de l'égalité de tous devant la loi et, comme le proclame notre constitution, nous ne devons pas subir de discrimination par l'État, surtout pas de législation discriminatoire, fondée sur la " race, le genre, la grossesse, l'état matrimonial, l'origine ethnique ou sociale, la couleur, l'orientation sexuelle, l'âge, le handicap, la religion, la conscience, la croyance, la culture, la langue et la naissance ".

Nous devons travailler ensemble pour persuader le gouvernement d'éliminer les obstacles qui empêchent les jeunes chômeurs d'accéder à l'emploi, de sorte que chacun d'entre eux puisse commencer à gagner sa vie, prendre soin de lui-même, et devenir un membre, fier et indépendant, de la communauté sud-africaine.

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Sur le web. Article initialement publié en anglais par la Free Market Foundation - Traduction réalisée par Libre Afrique



Source : www.contrepoints.org


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