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Afropunk Paris : le street style !

  Mode & Beauté, #

Le week-end dernier, au Trianon, s'est tenue la 2e édition de Afropunk Paris : le festival qui prône la tolérance et l'avant-garde artistique. Un credo qui se manifeste sur scène, comme dans la rue. La preuve en images.

Une célébration de la diversité via la musique, la mode et les cultures

" Au racisme, on dit quoi ? NON. Au sexisme, on dit quoi ? NON. A l'homophobie, on dit quoi ? NON. A la haine, on dit quoi ? NON. A l'amour, on dit quoi ? OUI ". Tel est le mantra qui a rythmé ce week-end artistique dans la superbe enceinte du Trianon. Vous l'aurez compris, l'Afropunk, c'est avant tout une attitude, un " style de vie ", a tenu à rappeler la show girl qui a animé la soirée d'inauguration. Plus qu'un festival de musique, cette manifestation née à Brooklyn au début des années 2000 sous la houlette de quelques kids noirs issus de la création indie, entend avant tout offrir aux artistes, aux esthètes et aux mélomanes, un espace d'expression libre, sans communautarisme. A travers un prisme underground et alternatif, loin des idées reçues, Afropunk célèbre la diversité dans la musique, la mode et les cultures.

Afropunk Paris : une programmation crossover et pointue

En témoigne le line-up, d'abord, aussi riche que pointu. Dans la salle du théâtre, on entend parler français, anglais ou encore portugais. Et pour cause, la rappeuse brésilienne issue des favelas, Karol Conka, va bientôt débiter son flow. Tandis que ses homologues de Project Black Pantera prendront la relève le lendemain, avant de remettre le flambeau au groupe de trip hop mythique des 90's, les Britanniques de Morcheeba. Pour l'heure, nous sommes vendredi soir. Et Petite Noir entonne son incantation digitalo-mystique au vocodeur. Puis, c'est au leader de Cakes Da Killa de rendre hommage à l'art du voguing, accompagné de ses deux danseurs passés maître du genre. Mais le vieux plancher du Trianon n'aura jamais autant vibré que dimanche, sous l'effet du punk de Carving, puis des riffs de cuivres qui ont accompagné la prêtresse de la soul et front girl de The Suffers : Kam Franklin. Sans compter l'effet Angel Haze, la rappeuse originaire de Detroit, aussi menue que sa verve est puissante. Un week-end qui s'est achevé avec deux têtes d'affiche qu'on ne présente quasiment plus : le New-yorkais Saul Williams et le Londonien Michael Kiwanuka.

Une fusion de styles... aussi dans les looks !

Une fusion entre rap, soul, électro, rock et héritages afro qui s'est matérialisée à travers les looks des quidams. Les samedis et dimanches ont été marqués par la présence d'un marché (stands de prêt-à-porter en wax, food truck aux saveurs sénégalaises, photomaton rétro etc.), campé devant la salle de concert. L'occasion d'assister à un véritable défilé ! Les festivaliers ont joué le jeu en laissant libre court à leur créativité, et ont tous affiché des styles aiguisés, haut en couleurs, rehaussés d'accessoires et d'ornementations héritées des traditions africaines : du body painting aux piercings septum en passant par les turbans, tout en exprimant leur personnalité. En clair, une ode à la singularité.

afropunkfest.com



Source : IntoTheChic


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