Au Kenya, il n'y a tout simplement pas suffisamment d'emplois pour les diplômés universitaires. Alors que faire lorsque vous voulez investir dans l'avenir de jeunes keynan(nes) talentueux(ses) et détourner une trajectoire qui pourrait autrement mener vers les bidonvilles de Nairobi ? Vous réunissez les entrepreneurs, encouragez leurs initiatives et leur donnez les moyens de développer des entreprises capables de créer de véritables possibilités d'emploi.

Il s'agit de la mission d'un petit groupe d'entrepreneurs et de directeurs d'entreprises néerlandais qui s'appellent eux-mêmes Christian Business Angels (CBA). Paulus Steenkamp, qui agit en tant que secrétaire des " anges ", explique : " Nous aidons à former des personnes qui ont démontré une capacité entrepreneuriale. Chacun d'entre nous possède de solides antécédents dans les domaines de l'entreprenariat et des affaires (Paulus est " Engineering Assurance Manager " au complexe de la raffinerie de Shell aux Pays-Bas) et nous voulons réinvestir nos connaissances et compétences. Donc, nous donnons des conférences sur le développement d'un plan d'affaires au Kenya. Grâce à un concours annuel organisé pour sélectionner un plan d'affaires, nous recrutons et épaulons les anciens(nes) étudiant(e)s kenyan(ne)s qui possèdent un talent entrepreneurial. "

Programme de développement du leadership

Lorsqu'ils sont venus pour la première fois au Kenya en 2012, le groupe d'entrepreneurs et de directeurs d'entreprises a été impressionné par le programme de développement du leadership de l'organisation caritative internationale Compassion. Compassion construit un avenir meilleur pour les enfants défavorisés dans les pays en développement, par l'établissement d'un lien direct entre un donneur individuel et un enfant participant. Les étudiant(e)s éligibles engagé(e)s avec Compassion peuvent postuler pour une licence en Sciences dans une université locale. Bien qu'impressionnés, les investisseurs ont aussi appris que de nombreux (ses) étudiant(e)s restent sans emploi une fois diplômé(e)s. Paulus : " Accablés par les taux de chômage élevés kenyans et leurs conséquences sur la vie quotidienne pour les habitants des taudis, l'idée des " Christian Business Angels " a émergé parmi mes compagnons de voyage et moi-même ".

Comprendre les enseignements

Paulus insiste sur le fait que les CBA ne souhaitent pas " conquérir " le Kenya. Au contraire, dit-il, " nous voulons avancer lentement et apprendre nous-même du processus. Nous cherchons à comprendre la manière dont vous pouvez au mieux démarrer une entreprise au Kenya, et fournir plus efficacement une formation aux ancien(nes)s étudiant(e)s. Un récent pilote d'apprentissage en ligne a enseigné que l'apprentissage basé sur l'informatique a sans doute peu de chance de réussir, car la faible bande passante et le manque d'accès aux ordinateurs ont gênés les participants. De plus, en aidant l'un de nos entrepreneurs à acquérir des terrains, nous avons appris qu'au Kenya il s'agit d'une affaire à ne pas prendre à la légère. Ce sont les enseignements que nous estimons de la plus haute importance. Nous voulons apprendre en agissant et cela prendra sans doute encore plusieurs années avant que nous nous étendions à l'Ouganda et au Rwanda, où Compassion dirige des programmes de développement de leadership semblables. "

Entrepreneur en herbe

Puisque les investisseurs anges ne sont pas pressés, de jeunes entrepreneurs ont reçus, depuis le lancement des CBA, des financements pour leurs startups. L'un d'entre eux est Victor Onyango, un entrepreneur en herbe qui a acquis de l'expérience en exploitant une ferme lorsqu'il était plus jeune. Victor démarre une petite agro-entreprise, appelée " Vic's Green ". Son entreprise utilisera des serres à coûts réduits efficacement conçues, pour produire des cultures à valeur élevée. Pour lesquelles Victor a une finalité en tête. La parcelle qu'il est en train d'acquérir est située à Kisumu, une attraction touristique du Kenya de l'Ouest. Les hôtels et les restaurants dans la région important leurs légumes de l'Ouganda, qui se trouve à plusieurs jours de voyage. Avec la forte demande en légumes frais à Kisumu, Paulus est convaincu qu'il comblera bientôt une lacune : " Dans quelques années, nous pourrons liquider nos actions dans son entreprise. Le bénéfice de cette transaction soulèvera des fonds pour les séjours des CBA au Kenya et seront réinvestis à nouveau dans des projets plus nombreux ".

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