" Nous voulons juste la vérité car il y a eu trop de non-dits. Nous avons constaté des hésitations dans les informations jusqu'à la localisation de l'épave de l'appareil ", a déploré maître Halidou Ouedraogo, président de l'association de défense des victimes.

Pour les familles des victimes du crash du vol AH 5017 d'Air Algérie, au-delà de la lutte pour la défense de leurs intérêts, cette association mettra tout en œuvre pour aider à la manifestation de la vérité sur ce crash. " La priorité c'est d'abord la vérité sur le crash, affirme Halidou Ouedraogo. Est-ce que l'avion était fiable, est-ce que l'équipage était fiable, est-ce que le chargement était aux normes, est-ce que le nombre de passagers correspondait au nombre réel des passagers énoncés ? "

Selon maître Halidou Ouedraogo, qui a perdu sa fille dans ce crash, l'association participera à toutes les actions destinées à rechercher la vérité sur les causes et les responsabilités du crash : " L'avion déjà en venant a accusé beaucoup de faiblesses, beaucoup de passagers sont restés en rade quatre jours à Alger parce qu'il n'y avait pas de pilote. Ce sont des faits qui doivent être vérifiés et corroborés parce qu'il faut situer les responsabilités. L'intention n'est pas la revanche. C'est pour éviter que des cercueils volants ne sillonnent notre ciel. "

Rencontrant les familles, le général Gibert Dienderé a affirmé que des experts français sont aussi attendus à Ouagadougou pour collecter des informations complémentaires notamment les enregistrements de la tour de contrôle.

Source : rfi.fr