Quiproquo ou vrai règlement de comptes ? Suspendu "jusqu'à nouvel ordre" par Antalyaspor ce mercredi, Samuel Eto'o est au centre d'une grosse polémique en Turquie. Car cette décision intervient alors que l'ancien international camerounais est soupçonné d'avoir critiqué le président du club dans lequel il évolue depuis 2015 , Ali Safak Ozturk, sur Instagram. Réseau social où il a posté, en turc, mardi : "Rappel -- peut-être que certaines personnes ne me respectent pas car je suis noir". Et l'ancien joueur du Barça, de l'Inter ou de Chelsea de poursuivre : "Mais je ne vais pas redescendre du niveau que j'ai atteint. Je suis dans ce jeu depuis 18 ans". Le tout en ilustrant son propos d'une capture d'écran de son palmarès sur le site Wikipédia...

Dans ce message, Eto'o ne met personne en cause nommément mais, les observateurs estiment qu'il s'agissait d'une réponse aux critiques de M. Ozturk sur ses récentes performances (un but lors des trois défaites d'affilée de son équipe). Le dirigeant ayant déclaré : "Aucun joueur n'est au-dessus des intérêts d'Antalyaspor. Chacun doit connaître sa place". Face à la controverse, l'attaquant a ensuite posté l'image de mains formant un cœur devant le logo d'Antalyaspor, assurant que sa sortie ne visait pas son président.

Il n'a visiblement donc pas convaincu, d'autant qu'une rumeur persistente dans les médias turcs annonçait qu'Eto'o était passé à deux doigts de filer chez les concurrents du Besiktas, lors du dernier mercato d'été. Ambiance.