Comme toute fin de mandat en Afrique, la succession de Boni Yayi à la tête du Bénin se prépare avec son lot de remous. Le Jeudi 26 Novembre 2015, Lionel Zinsou, premier ministre du bénin, est fait candidat de la coalition au pouvoir, les forces cauris pour un bénin émergent, FCBE à la présidentielle de Février 2016. Une décision qui ne ravit pas nombre de membres fondateurs de cette famille politique regroupant à sa création 82 partis, quelques 400 mouvements ou associations et 1239 personnalités.

C'est à la faveur d'un point de presse que Chabi SIKA, Alexandre HOUNTONDJI et Marcel Alain de Souza tous membres fondateurs des FCBE ont tôt fait de contester le choix imposé de Lionel ZINSOU.

Pour les conférenciers, Boni Yayi doit comprendre que le Bénin n'est pas sa propriété privée et qu'il est temps de partir en paix et de laisser les Béninois choisir leur Président de la République. Tout en restant respectueux envers l'autorité qu'incarne le Président de la république Boni Yayi, ils s'insurgent contre le non respect des principes de désignation du candidat unique au sein de la formation Politique FCBE. Ils ne doutent pas un instant du potentiel de Lionel Zinsou mais estiment tout de même que l'homme ne rempli aucun critère qu'impose le règlement et la charte de FCBE pour être candidat.

Comme Jean Alexandre Hountondji, Marcel de-Souza et Karim Chabi Sika, tous deux députés à l'assemblée nationale et membres fondateurs des FCBE goutent très peu ce qui se fait actuellement. A travers cette déclaration politique, ils promettent saisir les juridictions requises pour que cesse cette violation flagrante des textes fondamentaux de l'alliance.

De l'aveu de ces leaders politiques, cette sortie n'est aucunement une cabale contre la personne du premier ministre béninois. Lionel Zinsou est donc juste au mauvais endroit, au mauvais moment.