" Ce nouveau centre va nous permettre d'intensifier nos efforts pour créer les produits de beauté du futur destinés à nos consommateurs africains, tout en puisant notre inspiration dans les rituels de beauté et les besoins très variés de nos consommateurs de ce continent ", a déclaré Alexandre Popoff, directeur général Europe de l'Est, Afrique et Moyen-Orient du groupe. Et pour cause. L'Afrique subsaharienne est une région à forte croissance pour L'Oréal.

L'Afrique, un marché porteur et prometteur

L'an dernier, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 727,9 millions d'euros dans la zone Afrique-Moyen-Orient, en hausse de 12,1 % à données comparables, et de 28,1 % à données publiées, ce qui en faisait la zone géographique à plus forte croissance du groupe. L'Oréal avait commencé par ouvrir dès 2003 un centre d'évaluation en Afrique du Sud, axé sur l'évaluation des produits et des connaissances des consommateurs de la région. Des enquêtes menées auprès des consommateurs et des études sur la peau et le cheveu " forment la base de nos connaissances pour développer des produits sur mesure " pour les consommateurs africains, a expliqué Laurent Attal, directeur général recherche et innovation chez L'Oréal, cité par l'AFP. " Nous avons commencé par le cheveu, et notre ambition porte également sur le maquillage, le corps, l'hygiène et la peau ", a-t-il ajouté.

Le nouveau centre, qui comprend 20 salariés, collaborera avec l'environnement scientifique de la région, notamment les universités, les dermatologues et les coiffeurs. Le montant de l'investissement n'a pas été divulgué. Dans le but d'offrir des produits plus ciblés en fonction des types de cheveux et de peau, et de s'adapter aux cultures locales de la beauté, L'Oréal gère déjà six autres centres de recherche cosmétique dans le monde : en France, aux États-Unis, au Japon, en Chine, en Inde et au Brésil.