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Dans un bidonville de Nairobi, un club de rollers est né d'un projet raté de l'ONU

  Culture & Loisirs, #

Les meilleures recettes naissent souvent d'une sauce qui a mal tourné. C'est un peu la même chose pour le club de rollers du bidonville de Korogocho, un quartier très pauvre et très peuplé de Nairobi. À l'origine, en 2008, l'Agence des Nations unies pour l'habitat et le gouvernement kényan décident de lancer la construction d'une route à travers les maisons en tôle de Korogocho, où vivent 150.000 personnes sans le moindre accès routier, raconte le site américain Quartz dans un reportage.


Mais quelques années plus tard, quand la route sort de terre, le projet s'avère être un échec. La portion de bitume toute neuve est très peu utilisée par une population qui n'a pas du tout les moyens de s'offrir une voiture, comme la classe moyenne naissante de la capitale kényane qui se rue tous les matins dans le rutilant quartier des affaires à quelques kilomètres de là.

 

Revanche sur la fracture urbaine

Mais deux étudiants, Joseph Kuria et Daniel Onyango, qui veulent ajouter un volet sportif au travail communautaire de leur ONG Hoperaisers qui oeuvre pour améliorer la vie des habitants de Korochogo, ont l'idée d'utiliser le goudron presque vierge de trafic pour monter un club de rollers. C'est le début d'une belle histoire qui voit des dizaines d'enfants du bidonville pratiquer quotidiennement ce sport.

 

"Aujourd'hui, les pratiquants de rollers de Korochogo jouent des épaules avec les meilleurs kényans, ce qui leur permet d'acheter leur propre matériel, et même de donner le weekend des cours informels aux enfants "de l'autre camp", dans le parking souterrain du quartier d'affaires de Nairobi ", écrit Quartz.

Une belle revanche sur le destin et un projet qui en rappelle d'autres à travers le continent, donc celui lancé dans le quartier populaire de Shiro Meda à Addis Abeba en Ethiopie où une association sort des ados de la délinquance grâce à la pratique du skateboard. " , Il n'y a rien pour les jeunes, ici. Rien pour les motiver. Ces séances de skateboard sont la seule chose intéressante qu'ils peuvent faire dans ce quartier"expliquait à l'AFP Israel Dejene, fondateur de l'association Megabi Skate.



Source : www.slateafrique.com


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