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Découvrez les jumelles IBEYI (le nom des dieux jumeaux yoruba)

  Musique, #

Dès la première écoute, on pressent, on sait que le monde entier leur appartient.
Elles s'appellent Ibeyi, le nom des dieux jumeaux yoruba, langue parlée aujourd’hui au Bénin et au Nigéria mais aussi, langue de la Santeria, le Vaudou cubain. Avant tout Cubaines, elles sont aussi Vénézuéliennes. Et Françaises, puisque ces deux jeunes sœurs singulières ont grandi à Paris.

On entend d'abord la voix soul de Lisa-Kaïndé, qui s'accompagne au piano. Simplicité, intuition, alliées à la force poignante d'une vraie musicienne. Lisa-Kaïndé, chevelure afro et immense sourire, ne peut que désarmer les plus endurcis. A ses côtés, Naomi accompagne sa sœur aux chœurs. Plus secrète, c'est pourtant bien Naomi, avec ses longs cheveux bruns et ses yeux verts énigmatiques qui donne toute son assise harmonique et rythmique au duo, installée sur scène à califourchon sur son cajon, ou jouant des batas, les tambours des cérémonies religieuses à Cuba.

Ces deux jeunes filles n'ont aucun besoin de prendre la pose ou de tricher : la musique est en elles. Une histoire de sang ? Leur père Anga Diaz, grand percussionniste cubain, les a certes très tôt initiées à la musique qu’il vivait comme un élan spirituel. Il a joué entre autres avec Chucho Valdés, Ibrahim Ferrer, Ry Cooder, Roy Hargrove ou Steve Coleman. Mais il a trop tôt disparu.

Les jumelles d'Ibeyi écrivent leurs mélodies et leurs textes. Immédiatement séduit par leur talent, Benjamin Constant (le réalisateur des deux premiers albums d’Asa) les fait travailler sur leurs premiers titres. C'est la naissance d'une nouvelle voix, évidente et profonde. Lisa-Kaïndé et Naomi ont alors 17 ans, et tout commence pour elles. Et pour nous aussi, à l'image du morceau qui ouvre leurs concerts, un rituel de la Santeria dédié à Eleggua, le Dieu qui ouvre et ferme les chemins et par lequel toute fête commence.

Deux ans plus tard, rencontre magique avec Richard Russel, fondateur du label mythique XL Recordings, qui compte parmi ses talents Adele, XX, Radiohead, ou Jack White . Richard Russell décide non seulement de les signer, mais aussi de devenir le producteur de leur premier album, dont l’enregistrement a commencé en mars 2014. Sa dernière réalisation a été le premier album solo de Damon Albarn « Everyday robots », ils avaient déjà collaboré sur la production de l’album de Bobby Womack. Richard Russel a aussi produit l’ultime magnifique album de Gil Scott Heron " I’m new here ». En trente ans d’existence, c’est la première fois qu’un des labels de Beggars (XL/Matador/4AD/Roughtrade) signe en direct un artiste français pour le monde.

Ibeyi ne ressemblent à personne. La production de Richard Russell étoffe la profondeur de leur musique, un Negro Spiritual contemporain, avec de l’électro, du hip hop et d’énormes basses . 

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Lisa Diaz (What Makes You Happy)

 

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A.A


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