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Dieudonné pourra bien se produire au Zénith de Cournon d'Auvergne, où 1.600 spectateurs sont attendus. Le Conseil d'Etat confirmé la suspension de l'interdiction du spectacle "La Bête immonde", ce vendredi, ordonnée jeudi par le tribunal administratif de Clermont-Ferrand. "Atteinte grave à la liberté d'expression"Dans sa décision, consultée par BFMTV.com, le Conseil d'État a estimé que "l'interdiction du spectacle portait une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté d'expression et à la liberté de réunion". Le maire PS de la commune du Puy-de-Dôme, Bertrand Pasciuto, avait interdit le spectacle de l'humoriste controversé, par arrêté municipal le 2 février dernier. L'humoriste avait saisi le juge des référés du tribunal administratif de Clermont-Ferrand, qui a suspendu, jeudi, cette interdiction. L'élu avait fait appel de cette décision devant le Conseil d'Etat. Une décision qui "va faire jurisprudence"Me Jacques Verdier, avocat de Dieudonné, avait déclaré jeudi que la décision du tribunal administratif allait "faire jurisprudence car elle est la première à débouter une demande d'interdiction de ce spectacle émanant d'une collectivité publique", en l'occurrence le Zénith d'Auvergne, qui appartient au conseil régional. A la mi-janvier, Dieudonné avait contesté avec succès les demandes d'annulation de ses spectacles à Metz et Strasbourg. Elles émanaient alors de Vega, un exploitant de plusieurs Zénith de l'Hexagone, contrôlé par Fimalac, le fonds d'investissement de l'homme d'affaires Marc Ladreit de Lacharrière.
Une peine de 30.000 euros d'amende a été requise ce mercredi à l'encontre du polémiste Dieudonné, poursuivi pour "apologie du terrorisme" pour avoir écrit... Outre au Théâtre de la main d'or, à Paris, le nouveau spectacle controversé de Dieudonné a été joué dans cinq villes (Nantes, Pau, Toulouse, Metz, Strasbourg) depuis fin décembre. Le Tribunal administratif de Clermont-Ferrand avait relevé jeudi dans ses attendus l'absence de troubles à l'ordre public durant ces représentations, ainsi que l'absence d'incitation à la haine ou à l'antisémitisme susceptible d'être pénalement sanctionnée. "Même si certains extraits de propos tenus dans ce spectacle, cités dans l'arrêté municipal, apparaissent comme 'particulièrement regrettables'", avait estimé la juridiction
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