"Africa Governance Initiative" (AGI) estime que le rythme de progression de la fièvre Ebola est maintenant neuf fois plus important que ce qu'il était il y a deux mois, dans certaines régions de la Sierra Leone.

Même si les zones rurales sont les plus touchées, la maladie continue de gagner du terrain à Freetown, la capitale sierra-léonaise, où le rythme de progression du virus hémorragique est aujourd'hui six fois plus important qu'il y a deux mois.

L'épidémie recule cependant dans la région de Bombali, dans le nord du pays, selon AGI, qui intervient dans plusieurs zones touchées par la maladie.

Elle semble en revanche avoir pris du recul, au Liberia, signale cette ONG créée par l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair. Un constat que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déjà fait.

AGI remet en question le système d'incinération des corps des victimes de la fièvre Ebola. La manière dont les corps sont incinérés serait à l'origine de la moitié des nouvelles infections, au Liberia comme en Sierra Leone, selon l'ONG.

Le dernier bilan publié vendredi par l'OMS fait état de 13.567 cas de fièvre Ebola et de 4.922 morts, de février à ce jour.