Une porte-parole des droits civiques des minorités aurait fait croire pendant des années qu'elle était noire alors qu'elle est plutôt caucasienne, ont affirmé ses parents à des médias locaux.

Rachel Dolezal est porte-parole de l'Association nationale pour l'avancement des gens de couleurs (NAACP) pour le secteur de Spokane dans l'État de Washington depuis janvier dernier. Elle est également professeur en études africanistes à l'Université de Washington Est, rapporte BuzzFeed.

Depuis plusieurs années, elle se ferait passer pour une Afro-américaine. Même si des rumeurs avaient circulé, ce n'est qu'une de ses récentes déclarations qui a soulevé des interrogations.

Elle affirmait aux médias avoir trouvé une lettre de menace envoyée à la NAACP. Toutefois, selon la poste, il était impossible que la lettre qui n'avait pas de timbre ait été déposée par un facteur. Il aurait donc fallu que l'auteur ait la clé de la boîte postale pour pouvoir y déposer la lettre.

C'est cette déclaration douteuse qui a fait se questionner un journaliste américain qui a fait des recherches. Dans une entrevue avec, il l'avait confrontée sur ses origines en lui demandant si son père était afro-américain. Elle n'a jamais voulu répondre.

Au sein d'un comité de la Ville de Spokane, elle avait indiqué dans un formulaire qu'elle était de descendance blanche, noire et autochtone.

Les parents de Rachel ont confirmé que leur fille était de descendance tchèque, suédoise, allemande et peut-être amérindienne, donc caucasienne.

Les autorités s'interrogent donc à savoir si elle a violé des politiques de la ville.

Dans un communiqué, Rachel a soutenu qu'elle était bel et bien afro-américaine et qu'elle était même prête à passer un test ADN.