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En Afrique, le printemps des dinosaures

  Politique, #

Ce jour-là, en prenant la parole devant les chefs d'Etat et de gouvernement africains, Robert Mugabe était décidé à faire des étincelles. Un genre dans lequel il excelle. Au siège de l'Union africaine (UA), à Addis-Abeba, le président zimbabwéen prononçait, le 30 janvier, un discours pour clôturer son année de présidence de l'organisation panafricaine. Lorsque celle-ci a été créée, en 1963, Robert Mugabe était en train de former son parti, la ZANU (Union nationale africaine du Zimbabwe), avec lequel il prit le pouvoir, en 1980, au terme d'une guerre civile. Ce pouvoir, d'abord comme premier ministre, puis comme président, il ne l'a plus jamais quitté.

Alors, dans son discours devant ses pairs, Robert Mugabe, qui allait fêter ses 92 ans, a décrit ses intentions : "?Je serai là jusqu'au moment où Dieu me dira : "Viens?!" Tant que je serai en vie, je vais diriger ce pays [le Zimbabwe]?!?" Il a été chaudement applaudi, peut-être aussi en raison de ses attaques contre les Occidentaux, ou Barack Obama. Le président américain avait pris la parole au même endroit, six mois plus tôt, pour encourager inversement les chefs d'Etat à quitter le pouvoir lorsque l'exigent leurs mandats constitutionnels. Il avait rencontré un succès nettement plus mitigé.

" Présidences à vie "

Car le temps est à la remise en cause des Constitutions qui empêchent les "?présidences à vie?", même si, jusqu'ici, personne n'avait décrit cela, en public, avec la netteté d'un Robert Mugabe. A l'échelle d'un continent en pleine mutation, dont la transformation n'est pas seulement portée par ses chiffres de croissance économique mais, aussi, par des réformes de fond, cela apparaît comme une anomalie, ou un caprice de l' Histoire. Le retour d'une époque révolue, celle de la guerre froide, et du mythe de "?l'homme fort?" forgé après les indépendances. Pour les chefs d'Etat d'alors, décidés à régner jusqu'à leur mort, appuyés sur leur parti unique, on avait trouvé un surnom ?: les dinosaures. Puisque l'Union soviétique s'effondrait, que tombait le mur de Berlin et que soufflait le vent des démocraties, leur disparition était jugée inéluctable.

Mais les dinosaures n'ont pas disparu. Ils semblent même revenir en force, alignés derrière Robert Mugabe, "?comrade Bob?", qui sert de trait d'union avec le passé. C'est un peu leur printemps. Au Congo-Brazzaville, le président Denis Sassou-Nguesso est prêt à se succéder à lui-même, s'il est réélu lors de l'élection présidentielle du 20 mars. Il est arrivé au pouvoir en 1979. Une seule fois, il a laissé un concurrent l'emporter lors d'un scrutin à la loyale. C'était en 1993. L'expérience s'est conclue par une guerre civile, quatre ans plus tard, les deux rivaux s'étant arm és avec le soutien discret de pétroliers, dont la compagnie française Elf (aujourd'hui Total).

Tordre la loi fondamentale

Depuis, Denis Sassou-Nguesso ne perd plus les élections. La Constitution lui interdisait de se représenter?? Elle a été transformée il y a quelques mois, lors d'un référendum tenu dans des conditions contestées. D'autres pays, d'autres dirigeants sont sur la même voie. Dans l'autre Congo (RDC), à Kinshasa, le président Joseph Kabila doit lui aussi tordre la Loi fondamentale pour se maintenir au pouvoir, en novembre. Au Burundi, la dispute sur le sens des textes constitutionnels a déjà plongé le pays dans une crise aiguë, aux frontières de la guerre civile. Un "?dialogue inter-burundais?" est en cours pour permettre au président Pierre Nkurunziza de se maintenir indéfiniment au pouvoir. Au Rwanda voisin, c'est déjà chose faite.

Qu'est-ce qui caractérisait les dinosaures d'avant les démocratisations?? D'abord, il leur fallait s'entourer de tout un vocabulaire pour le justifier? : il fallait "?faire don de sa personne?", répondre à la "?volonté du peuple?". Lequel n'avait pas le choix, ni la possibilité de faire valoir d'opinion différente. Ces autocrates, en outre, bénéficiaient de la rente stratégique de la guerre froide ?: le bloc occidental d'un côté, le bloc soviétique de l'autre, encourageaient les pouvoirs forts et loyaux, au détriment des peuples.

De quoi le retour des dinosaures est-il le signe ? D'une "?nouvelle guerre froide?" entre les Etats-Unis, alliés aux Occidentaux, dans une rivalité grandissante avec la Chine et la Russie?? Peut-être, à ce stade, est-il préférable de penser en termes de multiplication des pôles d'influence. Lorsque cela l'a arrangé dans son rapport de force avec les Occidentaux, le président kényan Uhuru Kenyatta s'est tourné vers la Chine, quitte à changer de direction quand le contexte se transforme. Au Burundi, le pouvoir compte aussi sur Pékin et Moscou pour se soustraire aux pressions occidentales. La Belgique, l'ancien colonisateur, y est accusée "?d'armer des rebelles?"...

" Elle se prend pour qui, celle-là ?... "

Avant le discours de Robert Mugabe, un projet de force d'intervention de l'Union africaine pour le Burundi avait été discuté au même sommet. L'idée de cette force avait été poussée par les instances dirigeantes de l'organisation panafricaine, et par la présidente de sa Commission, la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma. En fait, un certain nombre de chefs d'Etat ont vu rouge. Le club des dirigeants a senti la menace. "?Si on commence à monter des forces d'intervention dès qu'on touche aux Constitutions, il y a pas mal de présidents qui vont avoir des problèmes dans le futur. Certains, au comble de la fureur, ont dit?: mais elle se prend pour qui, celle-là [M me?Zuma] ?? Elle n'a rien compris?! Ce n'est pas elle qui commande, ici?", explique une source haut placée à l'UA.

Robert Mugabe est loin d'être le seul à s'être affranchi des limitations de mandats, comme l'ont fait aussi, à des degrés divers, ceux qui sont installés depuis plus de vingt ans? : Paul Biya ( Cameroun, 34 ?ans au pouvoir), Eduardo Dos Santos ( Angola, 37? ans au pouvoir, mais il vient d'annoncer son départ en 2018), Teodoro Obiang Nguema ( Guinée équatoriale, 37? ans au pouvoir), Yoweri Museveni ( Ouganda, 30? ans au pouvoir), Omar Al-Béchir ( Soudan, 27 ?ans au pouvoir), Issayas Afeworki ( Erythrée, 25 ?ans au pouvoir), Yahya Jammeh ( Gambie, 22 ?ans au pouvoir), Paul Kagamé (Rwanda, "?homme fort?", puis président depuis 22 ?ans). Un seul membre du club a fait défaut, bien malgré lui : Blaise Compaoré, du Burkina Faso, s'apprêtait justement à modifier la Constitution, en vue de sa réélection à l'automne 2015. Ce n'était pas la première fois, mais en trente ans de pouvoir, beaucoup de choses avaient évolué et il a été surpris par l'ampleur des manifestations contre ce projet. Il lui a fallu quitter le pays en octobre 2014. A Jeune Afrique, Blaise Compaoré déclarait, après sa fuite?: "?Je suis conscient qu'après trente ans de vie politique harassante, j'ai fatigué.?" Il voulait dire par là qu'il n'avait pas été en mesure d'évaluer convenablement la situation, et par conséquent, de s'en rendre maître. Erreur.

Une confrontation prévisible en RDC

Voici ses homologues prévenus. En République démocratique du Congo, on s'achemine vers une période de tensions liées à cette question?: l'opposition a annoncé son intention de considérer que le président, Joseph Kabila, cessera d'exercer le pouvoir à l'expiration de son mandat, en novembre. Le pays se prépare à une confrontation aux conséquences inconnues. Toutefois, le phénomène ne touche pas l'ensemble du continent africain. En Afrique de l'Ouest, les alternances demeurent la règle. Au Nigeria, l'ex-président, Olusegun Obasanjo, avait tenté de changer la Constitution?: il a échoué, parce que les forces politiques nigérianes s'y sont refusées. Au Bénin, Thomas Boni Yayi, dont on élit en ce moment même le successeur, avait caressé cette idée. Il a eu la sagesse de l'abandonner.

En l'espace de quelques mois, quatre pays ont vu leurs Constitutions changées, malmenées ou interprétées, pour permettre à des dirigeants de se maintenir au pouvoir. D'autres avaient ouvert la voie au cours des dernières années ?: Cameroun et Algérie (2008), Angola et Djibouti (2010), Tchad (2004) ou Togo (2005), avec un constitutionnaliste français à la manœuvre pour permettre à Faure Gnassingbé de succéder à son père, l'un des plus célèbres "?dinosaures?", lequel avait déjà eu recours à une modification, trois ans plus tôt, pour être certain de mourir au pouvoir.

"?Aujourd'hui, un vieux problème domine le paysage politique de l'Afrique : les transitions difficiles et contestées?", résume Comfort Ero, directrice du programme Afrique de l' International Crisis Group (ICG). "?Nous pensions que certaines façons de faire appartenaient au passé. Mais non, elles sont encore bien vivaces et entraînent de véritables dangers?: des autocrates de la nouvelle génération partagent à présent l'espace avec les vieux autocrates.?" Cela ne signifie pas, cependant, que cette dérive soit la règle. Car, "?paradoxalement ou ironiquement, ajoute Comfort Ero, on note aussi une volonté croissante des dirigeants de se soumettre au verdict des élections, lesquelles sont vues comme un processus de légitimation.?" Il serait donc faux de croire que le retour des autocrates est inéluctable. Et ce, pour une autre raison primordiale? : leur électorat, quand il peut s'exprimer librement, montre qu'il ne le souhaite pas. ?

" Blancs avec des nez roses "

La preuve en a été administrée par les résultats d'une grande enquête d'Afrobarometer, publiée en? 2015. Cinquante mille interviews ont été menées dans 34 pays d'Afrique. Résultat?: 73 % des personnes sondées approuvent ou souhaitent (dans les pays où cette disposition n'existe pas) une limitation du nombre de mandats de leurs dirigeants. Empêcher les chefs d'Etat de devenir des "?présidents à vie?", rappellent les auteurs, n'est pas une greffe venue de l'Occident, des "?Blancs avec des nez roses?", comme disait Robert Mugabe à Addis-Abeba, mais s'inscrit dans un "? ensemble plus large de règles constitutionnelles qui ont accompagné la transition des pouvoirs autoritaires vers des modes de gouvernance pluralistes?", selon les conclusions de l'enquête d'Afrobarometer. Le pays le plus en faveur de cette limitation?? Le Bénin, où 90 % des sondés auraient été hostiles à une tentative en ce sens du président Boni Yayi.

C'est aussi que les populations comptent peser sur leur avenir à travers les scrutins. On le voit notamment dans les pays où les électeurs ont recours à l' alternance de façon très étudiée. C'est le cas, par exemple, en Afrique du Sud. Le Congrès national africain (ANC) conserve la majorité lors des scrutins nationaux, malgré une érosion de sa base. Une grande partie de l'électorat noir, majoritaire, ne peut, à ce stade, imaginer de voter pour l'Alliance démocratique, principal parti d'opposition, étiqueté "?blanc?" en dépit de tous ses efforts pour le dissimuler. Lors du prochain scrutin national, en 2019, il n'y a aucun doute, l'ANC (on vote en Afrique du Sud pour le parti, pas pour des individus) sera victorieuse. Mais dans l'intervalle auront lieu, vers le mois d'août 2016, des élections locales. Cette fois, les griefs, réels, de l'électorat modeste et noir, le plus important numériquement du pays, pourront s'exprimer et faire des ravages. La "?punition?" électorale peut s'exercer dans ce contexte et devrait faire basculer de grandes municipalités du côté de l'opposition. Cette tendance s'est déjà affirmée au plus petit niveau, celui des wards (districts), où des conseillers appartenant à l'Alliance démocratique sont élus dans des bastions de l'ANC.

Ce sont ces aspirations qui inquiètent les pouvoirs. Et semblent justifier les dérives violentes qui accompagnent toujours les dérives autocratiques. En Ouganda, juste avant le scrutin de février, Justine Lumumba, la secrétaire générale du NRM (Mouvement de résistance nationale), le parti au pouvoir, avait menacé en termes crus les parents des jeunes tentés par une contestation des résultats de l'élection (remportée, bien sûr, par Yoweri Museveni) en descendant dans la rue?: "?Alors que le président Museveni, notre combattant en chef, est encore assis sur son trône, quelles que soient leurs idées sur le sujet, dites-leur [aux enfants] que le NRM ne va pas quitter le pouvoir. N'envoyez pas vos enfants installer le chaos à Kampala pendant les élections, perturber la paix du pays, parce que le gouvernement va se charger de régler le problème ?: on va vous tirer dessus.?"

Des méthodes embarrassantes

Le président Yoweri Museveni, au début des années 2000, traversait une passe difficile. Les bailleurs de fonds, qui l'avaient beaucoup soutenu depuis sa prise du pouvoir en 1986, commençaient à trouver ses méthodes embarrassantes : pillage des ressources naturelles au Congo-Kinshasa, violences électorales, corruption... C'est alors que l'Ouganda s'est porté volontaire pour contribuer - à hauteur de plusieurs milliers d'hommes - à une mission de l'Union africaine en Somalie, financée par les Occidentaux ( Union européenne et Etats-Unis, essentiellement), contre la menace djihadiste des Chabab.

C'est là l'avantage que tirent les autocrates, futurs présidents à vie (on peut imaginer que Yoweri Museveni en sera un), des contextes géopolitiques : l'Occident est focalisé sur les questions de sécurité. Les nouveaux partenaires de l'Afrique (Chine, Russie), eux, sur les questions économiques, des débouchés pour leurs industries à l'accès aux matières premières. Dans ce télescopage, il y a de l'avenir pour les dictatures. Sauf à compter sur les personnes les plus ­directement concernées ?: les populations. Et leur désir de faire savoir que l'accaparement des fruits de la croissance économique par les élites les met en colère.

Zachariah Cherian Mampilly, directeur des études africaines au Vassar College (Etat de New York), travaille sur ce sujet. Il a écrit, avec Adam Branch, un ouvrage de référence, Africa uprising?: Popular Politics and Unarmed Resistance (Zed Books, "?African Arguments?", 2015, non traduit). Il parle d'une "?troisième vague de protestation?" en cours, après celles du passé, qui ont conduit notamment à la démocratisation des années 1990. Pour ce faire, il tient un décompte de toutes les manifestations, parfois peu remarquées à l'extérieur du continent, et dont le nombre augmente avec le temps.

Il note aussi que ces mouvements s'affranchissent de plus en plus de partis politiques. Cela, dans un contexte où le discours général sur l'Afrique montre les espoirs du continent. "?Ce discours s'est focalisé sur les chiffres record de croissance au cours de la dernière décennie, explique Zachariah Mampilly. Le problème est que les pays dont l'économie est fondée sur les matières premières ne créent pas de conditions de vie satisfaisantes et d'emplois stables pour la majorité de leur population. Donc, les jeunes générations n'ont pas l'intention de croire aux vieilles promesses selon lesquelles la réduction de la pauvreté sera mécaniquement produite par la croissance, puisque c'est un rêve qui s'est avéré creux. De plus en plus, on voit des gens ordinaires exprimer leur insatisfaction en descendant dans la rue. En d'autres termes, ils ont perdu la foi dans les partis politiques et, de fait, dans le type de démocratie électorale qui caractérise une partie du continent.?"

L'autoritarisme 2.0

Cela ne signifie pas que les élections aient perdu leur sens aux yeux de la population. La plupart des pays où les autocrates passent plusieurs décennies au pouvoir sont ceux dont les indices de développement humains sont les plus bas. Seule exception?: le Rwanda. Et Zachariah Mampilly de conclure?: "?La population au Burkina Faso ou à travers l'Afrique peut avoir envie de voter, mais, comme nous l'avons vu récemment, si les résultats des scrutins sont manipulés, il leur reste des moyens pour faire entendre leur voix.?"

Les pouvoirs en dérive autoritaire le savent bien. Et prennent des mesures pour se protéger. C'est ce que la chercheuse de Freedom House, Kate Byom, appelle l'autoritarisme 2.0, évoquant les mesures prises pour étouffer la contestation avec l' aide de la loi. Par exemple en Ethiopie, grâce à la mise en place de plusieurs outils législatifs. D'abord, l'obligation d'obtenir l'autorisation pour manifester est rarement accordée et justifie, par avance, les violences contre les manifestants. De façon plus subtile, des régulations empêchent les organisations travaillant sur les questions de démocratie ou de droits de l'homme de recevoir des financements extérieurs. Le même phénomène est en train d'être réalisé en RDC, alors que le pays se dirige vers une possibilité de confrontation politique, fin 2016.

Une organisation congolaise qui avait été en contact avec Smokey, un des leaders du mouvement du Balai citoyen au Burkina Faso, très impliqué dans les manifestations de rue qui ont poussé le président Compaoré au départ, a ainsi été surprise de se voir convoquée par les services de renseignement pour savoir quelles étaient les intentions de l'activiste burkinabé au Congo-Kinshasa. "?Euh, composer du rap?", a répondu le responsable de cette organisation. Rien ne fait plus peur aux pouvoirs que l'éventualité d'une réplique des manifestations de Ouagadougou.

Des lois restreignant l'espace civique

Le dernier rapport d'Amnesty International consacré au continent, note une tendance, encore difficile à quantifier et variable selon les pays, mais inquiétante ?: "?Les organisations de la société civile, les défenseurs des droits de l'homme, les journalistes et les opposants politiques ont été nombreux à exercer leurs activités dans un environnement de plus en plus hostile, où étaient mises en œuvre des lois visant à restreindre l'espace civique au nom de la sécurité nationale, de la lutte contre le terrorisme, de l'ordre public et de la réglementation des ONG et des médias.?"

Jackie Cillers, de l'Institute for Security Studies (ISS), relevait récemment dans le bulletin de son organisation que les manifestations citadines toujours plus nombreuses étaient le signe, aussi, de la transformation du continent ?: "?L'instabilité liée à des rébellions organisées se déplace dans de lointaines zones rurales vers les villes, et se transforme en manifestations, accompagnées de violences lors des élections.?"

De son côté, Alfredo Tjiurimo Hengari, de l'Institut sud-africain des affaires internationales (SAIIA), met en garde contre "?l'impact pervers?" des changements de Constitution sur la "?stabilité régionale?". "?Les révisions constitutionnelles pour permettre aux présidents en exercice d'étendre leur mandat ne devraient pas rester des questions intérieures dans les pays africains. De telles révisions sont la cause de violence domestique et d'instabilité politique.?" Le politologue namibien en appelle en conséquence à l'Union africaine et aux pays avec "?des démocraties consolidées?", comme le Nigeria ou l'Afrique du Sud, pour exercer leur influence contre ces "?pratiques corrosives pour la quête du développement démocratique de l'Afrique?".



Source : Le Monde.fr


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