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En Centrafrique, une flambée de violences meurtrières

  Politique, #

Le bilan reste incertain mais au moins 21 personnes ont été tuées dans des heurts, samedi 26 septembre à Bangui, selon des sources médicales et des habitants. Une centaine de personnes ont également été blessées. Il s'agit des violences les plus meurtrières depuis le début de l'année dans la capitale centrafricaine, où des troupes françaises et des casques bleus de l'ONU s'emploient à maintenir la sécurité.

Les violences semblent avoir été commises pour venger la mort d'un jeune musulman dont le corps avait été retrouvé gisant dans une rue près de l'aéroport, ont rapporté des témoins. Des musulmans ont quitté leur fief du 3e arrondissement de la capitale et ont ouvert le feu dans le 5e arrondissement, un quartier majoritairement chrétien de la ville, où des maisons et des voitures ont été incendiées. Des milliers d'habitants ont dû fuir vers d'autres quartiers de la capitale. Le siège de la Voix de la Paix, radio musulmane de la capitale, et une église ont été attaqués.

Selon une source hospitalière, la plupart des victimes ont été atteintes par balles. Les tirs ont été suivis par des mouvements de panique des habitants, amenant certains à fuir leur quartier.

 

 

#CARcrisis De violents affrontements à #Bangui ont provoqué des mouvements de populations vers des sites IDPs dans la capitale

- OCHA_CAR (@OCHA CAR)

 

Violences " inutiles "

Dans un communiqué, le gouvernement de transition a fermement condamné ces " violences inutiles, qui interviennent à un moment où la Centrafrique en général et la ville de Bangui en particulier aspirent à la paix et à la sécurité ". Le ministre de la Sécurité, Dominique Saïd Paguindji, a imputé la responsabilité de ces violences à des éléments des milices chrétiennes " anti-balaka ", de l'alliance musulmane Séléka et à des partisans de l'ex-président François Bozizé.

La République centrafricaine avait sombré dans le chaos en mars 2013 quand les rebelles de la Séléka, en majorité musulmans, avaient pris le pouvoir, entraînant une riposte des miliciens chrétiens " anti-balaka " et une partition de facto du pays. La France avait envoyé sur place plusieurs milliers de soldats fin 2013 pour tenter de ramener le calme. La force française Sangaris a aujourd'hui laissé la place à la Minusca, la force des Nations unies.

Le niveau des violences a considérablement baissé depuis ces événements mais des groupes arm és sévissent toujours dans certaines parties du territoire. Des élections présidentielle et législatives sont officiellement prévues avant la fin 2015. L'organisation des scrutins a toutefois pris beaucoup de retard, rendant plus que vraisemblable un nouveau report des élections.

 

Source : www.lemonde.fr


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