Le Président Paul Kagame joue-t-il à plus forte partie que lui ? La France, puisqu'il s'agit d'elle, aura tout fait pour mettre dans le box le régime actuel rwandais de Paul Kagame ; un régime qui ne cesse de l'accuser d'avoir joué un rôle actif dans la préparation du génocide. Entretemps, forte d'une équipe de formateurs militaires installée à Goma, cette France vient de former de nombreux IMBONERAKURE, 300.000 à ONDS Kiliba près d'Uvira.

Par un jeu de cartes, 14.000 éléments FDLR sont sur pied d'œuvre au Burundi. Des fonds confortables sont transférés de la France via Afrique du Sud (5 milliards d'Euros) pour de lourds engins militaires à destination du Burundi. Cette même France aura jeté son dévolu au Burundi pour lequel il a envoyé via Sassou Nguesso 8 millions d'euros pour payer ses IMBONERAKURE et la police politique acquise à sa cause.

L'informateur se fait discret. Il a déjà dénoncé ce complot contre le peuple burundais au Secrétaire Général de l'ONU et dans toutes les chancelleries occidentales. Il montre que la France officielle, lourde du contentieux de Vichy (1940-1944), n'a jamais digéré voir Kagame continuer à l'accuser de participation active dans le génocide des Tutsi du Rwanda de 1994.

La France approche Joseph Kabila

"Aux temps forts des mutins du M23 qu'on accusait d'être soutenus par le Rwanda, la France a trouvé une belle occasion de pactiser avec la RDC à qui il a vendu l'idée d'envahir le Rwanda," raconte l'informateur. Kabila a sauté sur l'occasion pour éliminer ce petit voisin encombrant qui " l'a envahi plus d'une fois avec une supériorité scandaleuse ".

Quand Kabila a dit aux Français qu'il n'avait pas des moyens de combattre Kagame, les Français lui ont dit de leur laisser ce côté militaire. Une équipe de formateurs militaires français sera installée à Goma dans l'Est de la RDC. Elle formera les formateurs des Fdlr et des IMBONERAKURE burundais.

Le stratagème est tout trouvé en 2013 avec l'envoi d'une Force Neutre Internationale qui décide de commencer par la chasse des M23 au lieu des FDLR qui venaient de faire du gâchis dans cet Est RD Congolais pendant plus de 19 ans. Les observateurs militaires ont découvert ce piège qui se refermait sur le Rwanda quand, les troupes vaincues du M23 ont été chassées vers l'Uganda et que les Fdlr qui étaient sur la ligne de front et pactisaient avec cette Force Internationale Neutre faite principalement de militaires tanzaniens. Il n'a pas été question d'inquiéter outre-mesure les Fdlr.

" Les Fdlr, je m'en charge. Je n'ai pas besoin d'une opération militaire conjointe avec la Monusco pour venir à bout des Fdlr ", avait alors déclaré la RDC après que le 2 janvier 2015, date limite de l'ultimatum donné aux Fdlr de désarmer volontairement, ait sonné. Puis après, le calme plat et un grand ensemble nord Kivutien où ces Fdlr pouvaient à souhait mener leurs activités de formation militaire avec l'appui de l'équipe de formateur français.

Un génocide des tutsi du Burundi bien précis

La France permet donc un autre génocide des Tutsi pour rattraper le Rwanda. Des intellectuels Burundais trouvent que la Communauté internationale triche avec les morts tutsi à Bujumbura et dans les provinces. Elle les minimise, parlant de quelques centaines.

Or, " à dater du 26 avril et jusqu'au 20 décembre 2015, nous avons compté, à notre niveau et sans penser que toutes les données nous sont parvenues, 104 037 personnes tuées ou portées disparues sur l'ensemble du pays. De ceux-là, 211 sont Hutu. S'il y a quelqu'un qui peut douter de ce chiffre effarent, il n'a qu'à venir nous chercher, nous ferons ensemble le tour du pays, nous visiterons les quartiers et les collines sinistrés, à la seule condition évidemment qu'il disponibilise la sécurité dont nous aurons besoin pour mener à bout l'enquête. La situation n'est pas par ailleurs difficile à imaginer : un génocide à huis-clos, perpétré loin des caméras, loin des médias, loin de la société civile... ", lisons-nous dans un document portant titre ''Mémorandum sur le Génocide des Batutsi en Cours au Burundi'' de décembre 2015 alertant la Communauté internationale de Milieux burundais qui ne comprennent pas la démarche de cette Communauté qui n'intervient que pour sauver les meubles quand les gens sont complètement décimés.

Kikwete le tanzanien met Nkurunziza dans le secret : une subtilité de diplomatie de coulisses française

Pierre Nkurunziza a toujours admiré son grand frère du Nord, Kagame. Des sources parlent même du soutien financier que son FPR (Front Patriotique Rwandais) aurait apporté au CNDD-FDD/Conseil National de Défense de la Démocratie-Forces de Défense de la Démocratie de Pierre Nkurunziza au pouvoir au Burundi.

" Contacté par les services de renseignement français, le Président Tanzanien exige de l'argent pour le service de faire rallier Nkurunziza à ce projet d'envahir et anéantir le Rwanda. Ce qu'il exécute avec brio, profitant de cette occasion pour s'attribuer un troisième mandat illégal et faire la chasse aux Tutsi. Il ethnicise délibérément un conflit qui n'est que politique. Tout le monde sait que la France et l'IDC lui ont donné carte blanche pour qu'il arrive à faire entrer le Rwanda dans son conflit ",

a-t-il dit montrant que le Président Pierre Nkurunziza qui a retourné la veste, est sous la coupe des Français qui lui ont acheté à partir d'Afrique du Sud du matériel militaire pour 5 milliards de dollars.

" Oui ! Ne sois pas étonné par cette lourde somme. La France est capable de la libérer. Le projet pour elle en vaut la peine. On redoute la force de frappe de Paul Kagame ", a dit l'informateur montrant qu'un fonds de 8 millions d'euros envoyé par la France aurait transité par le palais de Sassou Nguesso pour payer les hommes de main de Nkurunziza. Entendez par là, les 14.000 Fdlr comme l'avance un journal italien, chargés de veiller sur lui jour et nuit, des mercenaires angolais mais aussi sa Police politique et les IMBONERAKURE.

" Les quatorze mille Fdlr sont plus sûrs pour Nkurunziza. Ils assurent sa sécurité car ils ont grand intérêt dans son maintien en vie ", a-t-il ajouté. Ce sont ces derniers qui, sur simple renseignement tuent, parfois sauvagement les jeunes Tutsi des quartiers contestataires et partout où on les appelle pour de telles ignobles tâches.

La France y compris Rome et l'IDC belge ont-elles enfin trouvé l'occasion de se débarrasser d'un Paul Kagame qui tient à démasquer tous ceux qui ont génocidé son peuple en 1994 ? Le Pacte de Sécurité signé l'an passé par les Etats membres du Corridor Nord entre donc dans un vaste plan contre les forces négatives qui sont très intéressées à ne pas voir le Rwanda devenir l'épicentre du développement économique de cette Afrique des Grands Lacs et Afrique de l'Est.

Ceci explique-t-il cela ? Pourquoi l'homme, Kagame, qui était intéressé à partir décide -t-il de se plier à cette volonté populaire de le voir rester ? Veut-il au cours de ce septennat qui vient tenter de découdre tous les pièges tendus par cet Occident romano romain qui veut que nous restions prostrés dans des logiques ethno tribalistes afin d'oublier le train endiablé de la production des richesses nationales et du changement de mentalité ?

D'éternels assistés et mendiants, Kagame et ses collègues Museveni l'Ugandais, le Kenyan Uhuru et le tanzanien John Pombe de l'espace EAC veulent que leurs peuples rayonnent avec les labels made in EAC. Or cela doit ne pas être bien vu par l'Occident.