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Inquiétudes internationales après la réélection de Sassou-Nguesso au Congo-Brazzaville

  Politique, #

Plusieurs diplomates occidentaux se sont exprimés sur la réélection du président congolais, Denis Sassou Nguesso. Certains dénoncent une élection " non crédible ", comme le Parti socialiste français. D'autres appellent au calme et au "respect de la liberté d'expression", comme aux Etats-Unis.

Comme il l'avait fait en alertant sur le risque d'élections jouées d'avance avant l'élection, le parti socialiste français a vivement critiqué la réélection de Denis Sassou Nguesso lors du scrutin du 20 mars dernier avec 60% des voix selon la commission électorale nationale.

Maurice Braud, le secrétaire à l'international du PS, explique dans un communiqué :

 

Le Parti socialiste dénonce l'absence de transparence de tout le processus électoral. Il dénonce également les coupures de toutes les communications avec l'extérieur du pays imposées pendant la fin de semaine du vote. [...]

Depuis des mois, le président congolais a placé son pays sous un régime d'état d'urgence de fait, dont la seule justification a été d'entraver la libre circulation et la libre expression des opposants politiques. Dans de telles conditions, le Parti socialiste juge non crédible le résultat annoncé par une commission électorale notoirement partiale et demande instamment aux organisations internationales, particulièrement à l'Union africaine et à l'Union européenne de se saisir immédiatement de la question afin de prévenir une crise majeure pour la région.

Ce communiqué fait écho à celui du Quai d'Orsay, qui deux jours auparavant, s'était inquiété du " déroulement " du scrutin dans " un contexte préoccupant ". Sur le site du ministère des Affaires étrangères, on pouvait lire que " La France, qui fait preuve de vigilance, rappelle son attachement à la transparence et à l'équité du processus électoral à toutes ses étapes".

De "sérieuses irrégularités" contestées par plusieurs puissances mondiales

Le Parti socialiste est en revanche le seul à se prononcer sur l'issue de l'élection avant la validation des résultats par la Cour constitutionnelle. Jusque là, l'Union européenne, la Belgique, ou l'Allemagne ont rappelé les autorités congolaises au " respect de la liberté d'expression ". D'autres se sont inquiétés de l'agressions des journalistes de l'AFP et du Monde, alors qu'il couvrait un meeting d'opposition.

Même son de cloche du côté des Etats-Unis, dans un communiqué de John Kirby, le porte-parole du secrétaire d'Etat américain John Kerry. Tout en félicitant les Congolais pour leur "enthousiasme", il expliquait le 21 mars :

Nous avons noté de nombreuses irrégularités nous posant problème quant à la crédibilité du processus, notamment le black-out complet des communications durant le vote.

Une "journée morte" prévue le 29 mars par l'opposition

Pour l'heure, la validation des résultats reste suspendue à la décision de la Cour constitutionnelle, saisie par plusieurs candidats arrivés derrière Denis Sassou-Nguesso.

Samedi, quatre candidats malheureux ont appelé le "peuple congolais" à contester par des "actions" légales et pacifiques la réélection du président sortant. Concrètement, ces derniers appellent à des actions "villes mortes" ainsi qu'à des marches dans les semaines à venir. La prochaine devrait avoir lieu mardi 29 mars annoncent des pages Facebook proches de l'opposition.

 

#Message IMPORTANT Désobéissance civile le mardi 29 mars 2016. Restez chez vous ..Ne sortez pas , n utilisez pas les...

Posté par BrazzaNews sur samedi 26 mars 2016



Source : www.itele.fr


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ousmane
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