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Issa Cissokho signe enfin à Genoa : "Une immense fierté"

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Transferts

" Cela a été long, mais vous êtes officiellement un joueur du Genoa. On vous imagine soulagé...

Forcément... Je suis soulagé mais aussi très content d'avoir signé ici, d'autant plus que je rejoins mon pote Serge Gakpé. Et il y a pas mal de francophones dans l'équipe comme Alassane També (formé au PSG), Tino Costa (ex-Montpellier) ou Sébastien De Maio, un Français qui a fait sa carrière en Italie. Pour mon adaptation, ça va m'aider...

Vous parlez un peu italien ?

Absolument pas. Mais je vais apprendre. Je me donne six mois pour parler la langue. Je me suis déjà mis au travail...

Pourquoi les négociations se sont-elles éternisées à votre avis ?

Moi, je m'étais mis d'accord assez rapidement avec le club, mais il fallait aussi que le Genoa trouve un accord avec Nantes. Au final, tout le monde y a trouvé son compte et c'est le plus important.

Vous étiez suivi par pas mal de clubs mais vous avec très vite choisi le Genoa. Pourquoi ?

Le projet est très ambitieux, et la Serie A est un Championnat qui m'attire vraiment. J'avais des contacts aussi en Angleterre et en Turquie mais c'était moins précis. Le Genoa s'est tout de suite positionné de manière concrète, et ça m'a plu. J'ai foncé direct.

A 30 ans, c'était peut-être aussi le bon moment de tenter une expérience à l'étranger non ?

Exactement. Et puis j'avais besoin d'un nouveau challenge. Il y a une énorme ferveur autour du Genoa, qui est le club le plus ancien d'Italie. Ca m'a tout de suite parlé.

"Ca n'a pas été facile tous les jours mais j'ai toujours fait mon maximum pour pouvoir atteindre le haut niveau. Aujourd'hui, je suis fier."

Quand vous regardez dans le rétro, vous avez un parcours assez atypique. Vous retrouver aujourd'hui en Serie A, ça doit être une sacrée fierté quand même...

C'est clair, ça fait plaisir. On va jouer la Juve, Naples, les deux Milan, la Roma... C'est quand même pas rien, même si c'est aussi le fruit de mon travail. Quand je regarde en arrière, je me dis que j'ai fait quelque chose d'extraordinaire. Et ce n'est pas terminé. A moi de faire ma saison pour continuer sur ma lancée. Aujourd'hui, l'important, c'est que je sois heureux, que je joue et que je prenne du plaisir.

Justement, si on revient quelques années en arrière, quand vous jouiez en CFA, vous vous imaginiez faire une telle carrière ?

Pas du tout. Quand j'étais à Carquefou, en CFA2 (2008-09), je n'imaginais même pas jouer à Nantes, ni en Ligue 1. Encore moins en Serie A. C'est une immense fierté pour moi. Ca n'a pas été facile tous les jours mais j'ai toujours fait mon maximum pour pouvoir atteindre le haut niveau. Aujourd'hui, je suis fier.

Le président de Nantes, Waldemar Kita, n'a pas été tendre avec vous récemment dans L'Equipe. Il assure notamment que vous partez pour gagner 10 ou 15000 euros de plus par mois alors qu'il est allé vous chercher en CFA. Qu'avez-vous à lui répondre ?

Le président, c'est le président. Il a le droit de s'exprimer comme il le souhaite. Ce sont ses mots. Pour moi, le plus important, c'est que je pars en bons termes avec le club et les supporters. Je ne veux retenir que le positif.

Comme vous, beaucoup de joueurs à Nantes n'ont plus qu'un an de contrat et n'ont pas prolongé. Comment l'expliquez-vous ?

C'est en effet un gros point d'interrogation. Il faudrait poser la question aux dirigeants (rires).

Quels souvenirs garderez-vous du FC Nantes ?

De très bons souvenirs. C'est le club qui m'a donné ma chance, qui m'a offert mon premier contrat professionnel. J'y ai connu beaucoup de choses, dont la montée en Ligue 1, un moment de joie intense, sûrement mon meilleur souvenir là-bas. Aujourd'hui, c'est un peu dur de partir, ça fait vraiment bizarre. Nantes, c'est une grande partie de ma carrière. Si j'en suis là, c'est aussi grâce à eux. Je tiens d'ailleurs à remercier particulièrement deux personnes, Matthieu Bideau et Samuel Fenillat, deux recruteurs du club qui m'ont permis d'intégrer Nantes. Ils m'avaient proposé de venir encadrer la CFA2 et j'avais tout de suite accepté. Je remercie aussi les supporters qui ont toujours été avec moi, dans les bons et les mauvais moments. Même s'il y a eu des critiques envers moi par moment, ça fait partie du football. Mais je les remercie vraiment. Et je remercie aussi ma femme, qui m'a supporté pendant tous ces moments-là (rires).

La sélection sénégalaise, c'est toujours un objectif ?

Evidemment. C'est toujours quelque chose d'immense de jouer pour son pays. Au Sénégal, la vie est très difficile et le football est une passion pour tous. Pour moi, c'est très important de jouer pour la sélection. Le coach, Aliou Cissé, n'a pas encore fait appel à moi, mais je vais tout faire pour me montrer avec le Genoa."



Source : www.francefootball.fr


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