Même s’il est surnommé par certains « le Warren Buffet africain », le banquier d’affaires et investisseur en capital-risque Jimnah Mbaru se considère avant tout comme un entrepreneur qui perçoit des opportunités. Dans un entretien accordé au journal Business Daily Africa, il raconte comment, bien qu’issu d’une famille pauvre, il a réussi à devenir l’un des hommes d’affaires les plus connus du Kenya.
Tout d’abord, l’histoire des scones est véridique : « Au lycée, je réussissais à acheter 15 scones pour un shilling puis à les revendre 10 cents la pièce. Je faisais un bénéfice de 50 %. Ensuite, quand j’étais étudiant à l’université, j’avais l’habitude de négocier à la bourse de Nairobi (Nairobi Securities Exchange), mais aussi de prêter de l’argent aux autres étudiants ».
Mbaru explique comment il a réussi à bâtir son empire au fil des années et d’où il tire sa motivation. « En tant qu’entrepreneur et investisseur en capital-risque, j’aime créer de nouvelles entreprises. La pression, la lutte et la prise de risque agissent chez moi comme des stimuli. On ne peut pas battre en retraite, il faut continuer à avancer et aujourd’hui, la prochaine phase d’investissement, ce sont les opérations de capital-investissement ».
Mbaru préside l’association des courtiers kényans (Kenya Association of Stockbrokers) et souhaite élargir le marché obligataire du pays qui revêt selon lui un intérêt crucial pour le développement économique. « Je suis convaincu qu’il s’agit là de la seule vraie structure dont on dispose pour bâtir un marché de l’investissement socialement responsable ».
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