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Jolidon LAFIA, un virtuose de la guitare.Panafricaniste, Jolidon Bio LAFIA est un artiste, chanteur béninois de renom qui émerveille á travers sa musique. Egalement compositeur et professeur de musique, Jolidon LAFIA a commencé sa carrière musicale avec la guitare qu'il a apprise dès l'âge de 11ans. La guitare est sa vie, et avec cet instrument á corde il fait des mélodies qui séduisent ses fans de part le monde. Il est porteur de plusieurs albums tel que, Déma, Donmaru et Baké qui l'a révélé au public, Jolidon LAFIA est l'un des rares artistes qui étant instrumentiste, chante. L'équipe grandpublic l'a rencontré á Djougou, au détour d'un concert. Dites nous comment êtes vous arrivé á la musique? Je suis arrivé á la musique comme tout homme qui veut aller á un métier. Parce que pour moi, la musique est un métier. C'est vrai que la musique est pour moi une passion et j'en suis venu par désir d'être musicien. Contrairement á ceux qui disent qu'ils sont nés musiciens et qu'ils ont la musique dans leur sang, la musique est pour moi un art et on y vient avec beaucoup de volonté .Cette volonté, doit être soutenue par le travail.
La musique au delà de la distraction qu'elle peut être ; est d'abord une science. J'ai eu la chance d'avoir été formé par des prêtres au séminaire ; je savais parfaitement lire la musique déjà á l'âge de 15ans. Aussi, j'ai effectué des stages en Belgique, en France et au Nigeria. Ce qui m'a permis d'améliorer mes connaissances en musique. Vous êtes á la base instrumentiste. Qu'est ce qui vous a motivé á chanter aussi ? Dès le bas âge, j'ai commencé par chanter á l'école et aussi á l'église où j'ai été même chef d'orchestre. Quand la musique est venue á moi et que j'ai accepté apprendre la musique, je ne pouvais que chanter. Et j'accompagne souvent mes chansons de la guitare.
Parlez- nous de quelques sons qui ont eu á marquer votre carrière. J'en ai sorti plusieurs que sont: Baké, la musique est toute ma vie, Angela et Salamalekou qui ont fait le buzz. La musique ce n'est pas que le talent il y a aussi la prestation de l'artiste face au public et la chance qui s'ajoutent pour promouvoir son art. Et c'est qui est la raison pour laquelle aujourd'hui je suis un peu plus connu dans la sous région.
Baké c'est ce titre qui vous a dévoilé au public béninois. Qu'en est -il réellement ? Baké a été mon dernier jour de vol. Il fallu que je chante Baké, pour que le public me découvre. Le titre Baké m'a donc consacré, élevé et m'a fait constater que l'humilité est une force.
Dites nous en quoi se résume votre vie. Ma vie se résume á un cheminement où je rencontre des personnes merveilleuses ; elle se résume á un cheminement où je vais vers un marigot où il y a une bonne eau fraiche qui m'attends. Et ma carrière évolue de façon vertigineuse, rassurée et imbibée d'humilité, de travail et de sérieux. Je prépare actuellement un album de douze titres qui sera surement aimé par le public.
De quel Bénin rêvez-vous? Je rêve de ce Bénin qui a accepté de maquer la rupture. Et j'aimerais que cela soit á tous les niveaux surtout celui de la culture qui présente encore des faiblesses. Parce que le problème qui mine le secteur culturel aujourd'hui est issu de l'ignorance de certains artistes et autorités béninoises. La culture est un domaine qui peut drainer des milliards, il faudra donc la valoriser.
La Rédaction
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