Société, # |
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Au Kenya, la réouverture, ce lundi 4 janvier, du campus universitaire de Garissa, dans le nord-est du pays, est une bonne nouvelle. C'est sur ce campus que, le 2 avril dernier, un commando des islamistes somaliens al-Shabab avait tué 148 étudiants au cours d'un massacre qui a durablement marqué le Kenya, 18 mois après l'attaque du supermarché de Westgate, à Nairobi. Neuf mois plus tard, à Garissa, le personnel s'est présenté ce lundi matin au travail. Ils étaient tout sourire, les enseignants et les personnels administratifs, ce lundi matin, à l'entrée du campus. Nombre d'entre eux ont d'ailleurs célébré l'événement en postant des photos de leur retour au travail sur les réseaux sociaux. Et dès mercredi, ce sera au tour des étudiants de reprendre le chemin de leurs chambres. Il faut dire que l'attaque de l'année dernière a été un cauchemar : plus d'une centaine de personnes abattues de sang-froid, certains alors qu'ils étaient déjà au sol. Après l'attaque, toute cette région du Kenya, région frontalière avec la Somalie, avait été durement touchée. De nombreuses écoles avaient fermé leurs portes pour des raisons de sécurité, beaucoup d'enseignants avaient démissionné et forcément, il n'a pas été facile de les remplacer. Aide de la France Pourtant, la réouverture de l'université de Garissa était une promesse faite par le vice-président William Ruto, lors de sa visite dans la ville en décembre dernier. L'espoir renaît donc, même si désormais un commissariat de 25 policiers a été installé sur le campus.
C'est la France qui a payé les frais d'inscription de plusieurs dizaines de survivants de l'attaque, et qui leur a également versé une bourse pour leur permettre d'avoir un peu d'argent de poche et ainsi, de mener de nouveau une vie normale.
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