Le Président Français François Hollande appelle à une intervention "spéciale" de l'Onu en Libye pour éventuellement sauver le pays d'un chaos total.

François Hollande avertit que l'inertie conduira à "une propagation du terrorisme à travers toute la région."

Les observations du Chef de l'Etat interviennent au lendemain d'un appel lancé par le Conseil de sécurité de l'Onu à propos de la Libye.

Le Conseil a demandé mardi aux factions libyennes d'observer immédiatement un cessez-le-feu.

Il a aussi proposé des sanctions qui devraient cibler des chefs de milices dont la rivalité est à l'origine de la flambée de violence dans le pays.

Les Nations Unies n'ont pas encore précisé les noms des personnes qu'elles entendent soumettre aux sanctions à l'étude.

Tout comme la France, l'Onu se dit préoccupée par la recrudescence des combats qui ont opposé ces dernières semaines les milices à certaines factions de l'armée.

Le 23 août dernier, une coalition de milices, dont certains groupes islamistes opérant sous la bannière "L'Aube de la Libye", s'était emparée de l'aéroport international de Tripoli.

La coalition arrachait ainsi le contrôle de l'infrastructure des mains d'une milice de Zintane.

La débâcle de cette milice a mis fin à un quasi-siège de cinq semaines qui était imposée sur Tripoli.