Musique, # |
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Depuis quelques temps, une polémique sur l’artiste congolais Fally Ipupa alimente les boniments chez les mélomanes africains. Après le succès de son dernier titre « Eloko oyo » sur lequel l’artiste ,dont la carrière solo a été lancée grâce à son premier album « Droit chemin », chante les louanges de l’art de la musique dans un style proche de l’Afro trap fortement folklorique et s’affiche avec son groupe qui exécute une danse traditionnelle enflammant la vidéo qui a déjà atteint des millions de vues sur YouTube. Pourtant Fally est accusé de plagiat quant à ce titre qui a déjà été chanté par un autre artiste congolais décédée il y a quelques années, Mabélé Elissi. Il semblerait donc que la famille du dit artiste disparu, auteur présumé de la chanson, aie porté plainte contre Fally Ipupa afin de réparer ce préjudice de droit commun. Après des recherches, nous nous sommes rendu compte qu’ils ne sont pas les seuls à avoir chanté ce titre. La chanson a aussi été interprété par une autre artiste disparue ; Mimi Mongo qui en avait fait une version plus embryonnaire. Si le plagiat est condamnable par la loi, les reprises ne le sont pas forcément davantage quand celle-ci sont revisitées par les nouveaux interprètes. Ainsi, nous avons tous pu danser sur des remix de célèbres gros titres comme « Cette année-là » de Claude François dont la version du rappeur Yannick fait encore succès sur la tournée l’Age d’or du rap Français sous le titre « Cette soirée-là », la même chanson ayant fait gagner des distinctions au chanteur Français Matt Pokora il y a quelques mois.Et que dirait-on de la célèbre Macarena dont les versions ont été aussi chaudes les unes que les autres. Bref, si Fally n’est pas le seul a interpréter le titre « Eloko oyo », il est certainement celui qui en a fait la version la plus aboutie en la modernisant après l’avoir tourné à sa sauce. Le plagiat ne devrait pas être tolérée pour le respect de la créativité d’autrui, mais les reprises ont toujours donné un second souffle à des titres qui auraient parfois fini aux oubliettes sans que les amateurs de bonne musique n’en aient profité. En attendant, le single de l’ancien poulain de Koffi Olomidé embrase les pistes de danse dans les boites de la diaspora africaine et cela n’est pas prêt de s’estomper. | |||
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