Devenez publicateur / Créez votre blog


 

La présidence sud-africaine empoisonnée par le " Nkandlagate "

  Politique, #

Le " Nkandlagate " sème le trouble à la tête de l'Afrique du Sud. Jeudi 21 août, le Parlement a dû être évacué après des débats houleux concernant le financement par l'Etat de travaux extrêmement onéreux censés " sécuriser " la résidence privée du président Jacob Zuma, dans le village rural de Nkandla, d'où le surnom de " Nkandlagate " donné par la presse locale.

Lire le reportage d'archives (éditions abonnés) : Le président sud-africain, Jacob Zuma, accusé de dépenses somptuaires

Des incidents sont intervenus alors que le leader radical Julius Malema interrogeait le président sud-africain sur les dépenses liées à ces travaux, qui comprendraient notamment la construction d'une piscine, d'un amphithéâtre, d'un enclos pour le bétail et d'un poulailler. A l'occasion d'une séance de questions-réponses dans l'hémicycle, il a demandé à Jacob Zuma comment il comptait rembourser les sommes dépensées pour la rénovation de sa résidence privée, qui a coûté 17 millions d'euros au contribuable sud-africain.

" RENDS L'ARGENT, RENDS L'ARGENT "

Les députés des Combattants pour la liberté économique (Economic Freedom Fighters), un parti d'extrême gauche, sont restés debout en scandant " Rends l'argent, rends l'argent " à l'adresse du chef de l'Etat. La présidente de l'Assemblée, Baleka Mbete, a dû appeler la sécurité pour évacuer les députés, tandis que les membres des autres partis quittaient la salle.

 

Dans un rapport rendu en mars, la médiatrice de la République avait estimé que ces dépenses ne pouvaient être entièrement justifiées par des travaux de sécurité, comme le prétendait le gouvernement. Elle avait enjoint le chef de l'Etat de rembourser une partie du montant des travaux. Elle écrivait alors :

" La mise en œuvre du projet Nkandla donne l'impression d'une sécurité excessive et déraisonnable, constituant un îlot dans un océan de pauvreté où les infrastructures publiques sont rares. "

Assurant ne pas avoir été tenu au courant des " irrégularités " dans la gestion des travaux de son domicile, le président sud-africain avait alors répondu qu'il ne rembourserait pas un rand - la monnaie locale - et avait rejeté la faute sur son gouvernement.



Source : www.lemonde.fr


PARTAGEZ UN LIEN OU ECRIVEZ UN ARTICLE

Pas de commentaire

Pas de commentaire
 
phil63
Partagé par : phil63@Brésil
VOIR SON BLOG 143 SUIVRE SES PUBLICATIONS LUI ECRIRE

SES STATS

143
Publications

5589
J'aime Facebook sur ses publications

194
Commentaires sur ses publications

Devenez publicateur

Dernières Actualités

Pas d'article dans la liste.