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Le jour où Ali Bongo voulait chanter comme James Brown

  Politique, #

Alors que sa réélection contestée est actuellement à l'origine de violentes émeutes au Gabon, le président sortant refait parler de son passé, où il avait choisi la musique plutôt que la politique.

Fils et successeur du défunt président Omar Bongo, Ali Bongo fait aujourd'hui l'actualité suite à sa réélection controversée à la tête du Gabon, avec une très faible avance de 5 594 voix sur son concurrent Jean Ping. Une controverse qui a provoqué de nombreuses émeutes dans le pays, dont l'incendie de l'Assemblée nationale. Moins connu en France que son père, personnage central de la Françafrique, Ali Bongo cache un drôle de passé.

 

Sur les pas de James Brown

Officiellement né le 9 février 1959 à Brazzaville (République du Congo), Ali Bongo (né Alain) a grandi entre la France et l'Afrique équatoriale. Toujours selon sa biographie officielle, l'homme d'État aurait passé une partie de son enfance dans le Gard, avant d'étudier le droit à l'université de la Sorbonne, à Paris. C'est en 1973 que la famille Bongo se convertit à l'islam, Alain se faisant désormais appeler Ali Ben Bongo. Pourtant, c'est sous le nom d'Alain Bongo qu'il a tenté une carrière de chanteur dans les années 1970, révèle le site de franceinfo. Passionné de soul et de funk, le futur homme politique s'entoure de Charles Bobbit, ex-manager de James Brown, et publie en 1977 son seul et unique album : "A Brand New Man", un titre qui résonne aujourd'hui de manière ironique quand on sait que le nom Bongo trône à la tête du pouvoir gabonais depuis près de 50 ans.

 

Coupe afro et col pelle à tarte

Sur la pochette de cet unique album, Ali Bongo ressemble à une star du cinéma de blaxploitation. Regard de gangster, chemise à col pelle à tarte ouverte sur son poitrail orné d'une chaînette, collection de bagouzes et coupe afro forment autant d'accessoires qui paraissent aujourd'hui un poil ringards. Côté son, les chansons possèdent tout l'attirail disco-funk de l'époque : une basse chaloupée, une pédale de guitare wah-wah et des choeurs féminins. La voix d'Ali Bongo, elle, est loin d'être aussi enflammée que celle de son idole, le Godfather of Soul.



Source : Orange musique


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