Ça tourne en boucle à la télévision : Beyoncé vêtue de ses vêtements Ivy Park en train de faire du patin à roulettes

L'idée était plutôt pas mal pour une grande star telle que Beyoncé, sortir une gamme de vêtements sportifs hyper sexy et tendance, forcément ça fait des émules. Tout le monde s'est rué sur Zalando pour se procurer le dernier body trop stylé que porte Beyoncé dans la pub.

Alors que tout allait bien dans le meilleur des mondes de Beyoncé, une polémique voit le jour à propos de sa marque Ivy Park. The Sun a levé le voile sur les conditions de fabrication des vêtements de sa marque et c'est pas joli joli : la marque exploiterait des ouvrières sri-lankaises rémunérées 55 centimes de l'heure.

Grosso modo, il faudrait plus du 60 heures de travail pour qu'une ouvrière puisse d'offrir un leggings à 140 euros. Jakub Sobik, le porte-parole de l'association internationale contre l'esclavage est le premier à avoir parlé : " C'est une forme d'esclavage (...) Les sociétés comme Topshop ont le devoir de savoir si ce genre de choses se passent, et force est de constater qu'elles n'y parviennent pas ". En effet, Ivy Park travaille en partenariat avec TopShop.

Une employée a même déclaré : " quand ils parlent d'aider les femmes à s'affirmer, ils parlent des étrangères. Ils veulent qu'elles se disent que tout va bien ". Pour le moment, Beyoncé reste muette comme une carpe sur cette affaire, dans son monde de strass et de paillettes elle doit être loin de s'imaginer que des gens travaillent dur matin et soir.

Cependant, les salaires versés aux employés son supérieurs au SMIC sri-lankais (c'est toujours ça...)