L'Agence mondiale antidopage (AMA) se dit "extrêmement préoccupée" suite à des rapports du Kenya affirmant que des dessous-de-table auraient été demandés à des athlètes en échange de réduction des durées de suspension pour dopage.

Les allégations ont été faites par deux coureurs interdits de compétition pendant quatre ans, testés positivement durant les championnats du monde 2015 à Pékin. Principalement visé par les accusations, le directeur de "Kenya Athletics", Isaac Mwangi, a qualifié ces allégations "d'invention".

Un certain nombre d'athlètes kényans ont été suspendus pour des délits de dopage. Selon l'AMA, ces accusations mettent en évidence le besoin du Kenya de se doter d'une agence anti-dopage forte et indépendante.

L'année dernière trois sportifs kényans professionnels ont été suspendus pendant six mois après avoir été accusés de participation à "la subversion potentielle du processus de contrôle antidopage."