Devenez publicateur / Créez votre blog


 

Les Français regardent de nouveau vers l'Afrique

  Business, #

Le continent africain présente de nouvelles opportunités pour les start-up françaises.

La "?French Tech?" aurait-elle délaissé l'Afrique ? Malgré les liens culturels entre la France et ce continent, peu de start-up tricolores font de l'Afrique leur priorité, préférant miser sur l'Europe ou les Etats-Unis. Mais les choses sont peut-être en train de changer.

D'abord parce que des entrepreneurs, binationaux ou non, prennent le problème à bras le corps, mais aussi parce que des initiatives publiques, émanant de Bpifrance ou du gouvernement, émergent : des places pourraient ainsi être accordées aux start-up africaines dans les incubateurs français pour intensifier les relations.

Sans oublier une prise de conscience : l'Afrique mûrit en matière de technologie et les francophones pourraient être 750 millions dans le monde en 2050, dont une grande partie en Afrique.

L'Afrique du Nord a jusqu'ici été privilégiée : le portail Auféminin a lancé des versions marocaine et tunisienne, la start-up Be-Bound, qui propose des solutions pour accéder à des services mobiles en 2G, a monté une filiale en Algérie... Mais l'Afrique subsaharienne commence aussi à attirer les regards.

Cash-to-good

C'est ainsi qu' Afrimarket , une start-up parisienne créée il y a moins de deux ans, a déjà réussi à séduire 30.000 clients et à s'implanter en Côte d'Ivoire, au Sénégal, au Bénin et au Togo (plus cette année le Cameroun et le Mali).

Son principe : du transfert d'argent converti en biens et services, le "?cash-to-good?". Les particuliers peuvent ainsi envoyer de l'argent à leur famille, et celle-ci peut retirer, sur place, des biens de consommation dans des supermarchés et des boutiques, alimenter leur forfait de téléphonie mobile, obtenir des médicaments ou payer l'école des enfants.

"?Dans les pays où nous sommes présents, nous arrivons à prendre environ 2 % des flux Western Union. Nous aimerions monter entre 5 et 10 %?", affirme Rania Belkahia, co-fondatrice et directrice générale d'Afrimarket.

La start-up propose des commissions très inférieures à ses rivaux historiques car elle se rémunère en partie auprès de ses partenaires (enseignes de distribution, opérateurs télécoms) à qui elle apporte de nouveaux clients. Afrimarket compte à son capital Orange, qui vient d'investir un million d'euros (sur une levée de 2 millions).

Netflix africain

Orange, justement, est de plus en plus actif en Afrique, où il propose aussi des solutions de paiement mobile sur tout le continent. Et le mouvement ne concerne pas que le paiement mobile : Yeelenpix , basé elle aussi à Paris, a ouvert une banque d'images africaine sur le modèle de Shutterstock ou Fotolia, Afrostream prévoit de lancer un "?Netflix africain?" et Ouicarry propose un service de livraison vers l'Afrique pour les produits disponibles chez les e-commerçants européens.

lesechos.fr


PARTAGEZ UN LIEN OU ECRIVEZ UN ARTICLE

Pas de commentaire

Pas de commentaire
 
nadia
Partagé par : nadia@France
VOIR SON BLOG 105 SUIVRE SES PUBLICATIONS LUI ECRIRE

SES STATS

105
Publications

5955
J'aime Facebook sur ses publications

436
Commentaires sur ses publications

Devenez publicateur

Dernières Actualités

Pas d'article dans la liste.