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L'incroyable destin de Tsippora

  Société, #

Chavouot, la pentecôte juive, célébrée ces 12 et 13 juin 2016, commémore le don de la Torah, autrement dit la transmission des Tables de la Loi à Moïse. Ce prophète sortit les Hébreux d'Egypte où ils étaient en captivité. A son côté, une femme, une étrangère, une Africaine : Tsippora.

 

Le jour où tout a basculé
Désignée dans le livre des Nombres au chapitre 12 comme une " Koushite " - le pays de Koush correspond à l'actuel territoire réuni du Soudan et de l'Ethiopie -, Tsippora était probablement noire, même si cette thèse est sujette à débat. Née vers 1450 avant J.-C., celle dont le nom signifie en hébreu " petit oiseau ", est élevée par son père Jethro, un prêtre. Elle ignore alors combien sa vie sera bouleversée par un homme.
Banni d'Egypte pour avoir commis un meurtre, Moïse arrive près d'un puits du pays de Madian. Là, il remarque sept jeunes bergères venues abreuver leur troupeau, tentant d'échapper à un groupe d'hommes qui les persécutent. Il décide alors de leur venir en aide. Pour le remercier de les avoir secouru, les femmes l'emmènent chez leur père Jéthro ( Exode 2:21). Moise s'attache à Tsippora et l'épouse. De leur union naîtront deux garçons : Guershom (qui veut dire " Etranger-là ", Exode 2:22) et Eliézer.

Une importante figure féminine
En épousant Moïse, Tsippora lie son destin au sien, jusqu'à adopter les moeurs israélites. La Bible raconte même qu'elle a pratiqué la circoncision sur son fils : " Pendant le voyage, en un lieu où Moïse passa la nuit, l'Eternel l'attaqua et voulut le faire mourir. Tsippora prit une pierre aiguë, coupa le prépuce de son fils, et le jeta aux pieds de Moïse, en disant : T u es pour moi un époux de sang. " (Exode 4:24-26). Un autre passage biblique indique que Myriam, soeur de Moïse est frappée de la lèpre par Dieu pour avoir vertement critiqué sa belle-soeur : un épisode qui suggère que la présence de Tsippora, l'étrangère, auprès de Moïse suscitait l'animosité. D'après la tradition juive, elle repose dans le Tombeau des Matriarches, à Tibériade.

Ci-dessus le tableau du peintre flamand Jacob Jordaens : Moïse et son épouse, Sephora l'Ethiopienne. Peint en 1640, il est conservé à la Rubenshuis ou Maison de Rubens, à Anvers (Belgique).

Article signé par Divas le dimanche 12 juin 2016



Source : Divas


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Karim
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