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Culture & Loisirs, # |
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Inaugurée en 2011 sous le nom de Festival Djilli, la troisième édition de la biennale d'arts vivants contemporains caribéens se déroule les 6 et 7 juin au Café de la Danse à Paris. Le but de l'événement est de faire découvrir ou redécouvrir la culture afro-caribéenne, selon les organisatrices Delphine Cammal et Jessica Orsinet. " Nous souhaitons que Lyannaj soit le témoignage de son ouverture, sa contemporanéité ", écrivent-elles. " Lyannaj : un mot créole pour parler des croisements et des passerelles possibles, pour révéler une racine en mouvement... A travers la danse, la musique, la photographie, nous questionnons les notions de transversalité et de multiculturalisme ". Le Festival Lyannaj se déclinera en deux soirées de spectacles. De la danse le 6 juin avec la compagnie Difé Kako de la Guadeloupéenne Chantal Loïal qui interprètera en solo " On t'appelle Vénus ", une pièce sur le destin tragique de la célèbre Vénus Hottentote. Cette représentation sera suivie de " L'échappé(e) " avec le danseur Hubert Petit-Phar de la compagnie La Mangrove, pour un travail inspiré de l'écrivain martiniquais Edouard Glissant. VIDEO : présentation du spectacle "L'échappé(e)" avec Hubert Petit-Phar, co-directeur artistique de la compagnie chorégraphique La Mangrove
Le Lyannaj Festival accueillera également une expo photo de Denis Rion, intitulée " Metiss'images ", tirées de la série " Spectacles des cinq continents ", un instantané des arts vivants à travers le monde : danse, cirque, théâtre de rue, etc. La poétesse et danseuse guadeloupéenne Nèfta Poetry accompagnera de ses textes l'exposition de Denis Rion, samedi 6 juin à 20h. Par ailleurs, le festival se prolongera le 11 juin avec une table ronde consacrée à la transmission et la projection de deux documentaires (voir programme ci-dessous). VIDEO : écoutez le pianiste martiniquais Hervé Celcal et son " Bel Air for piano "
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