Une photo supposée de Malia Obama fait fureur depuis lundi sur les réseaux sociaux, malgré la réticence du président américain de voir ses filles posséder des comptes sur ces services. Outre-Atlantique, de nombreux médias, comme MTV, Gawker ou The Verge, commentaient le cliché mardi, attendant une réaction de la Maison Blanche.

Le collectif de rappeurs Pro Era a diffusé lundi la photo sur Instagram et sur Twitter, certainement afin d'en tirer de la notoriété. On y voit, en effet, une jeune fille ressemblant trait pour trait à l'aînée des Obama, âgée de 16 ans, arborer un T-shirt de ses artistes à la réputation sulfureuse. L'une de ses plus célèbres figures, Joey Bada$$, a été arrêtée vendredi dernier pour avoir frappé un agent de sécurité lors d'une tournée en Australie.

Interrogé par Gawker, un porte-parole de Joey Bada$$ a expliqué qu'il avait reçu la photo "d'un ami commun de Malia et du membre de Pro Era".

 

 

t.co/QESEPrZjRQ #B4DAMONEY pic.twitter.com/Dry0tQgnMF

- #PROERA (@PROERA)

 

5 Janvier 2015

Ce ne serait pas la première fois qu'un selfie de Malia Obama apparaîtrait sur les réseaux sociaux. En août dernier, la "First Daughter" s'était fait photographier au festival Lollapalooza et le cliché avait été publié sur Twitter. En revanche, sa sœur Sasha et elle n'y possèdent pas de compte, du moins officiellement.

 

 

J chillin with Malia Obama?? pic.twitter.com/IuM0A88g9B

- Sarah (@cleaaaaver)

 

4 Août 2014

A plusieurs reprises, Barack et Michelle Obama ont fait part de leurs réserves sur l'opportunité pour leurs deux filles de s'inscrire sur des réseaux sociaux. "Malia, parce qu'elle est connue, je suis très attaché à sa vie privée. Elle pourra prendre ses propres décisions quand elle sera plus âgée, mais pour l'instant, pour des raisons de sécurité, elle n'a pas de page Facebook", avait expliqué à MTV le président américain en 2012.

La même année, la "First Lady" avait expliqué à la chaîne ABC pourquoi Malia avait un accès limité à ce réseau social : "Je ne crois pas en Facebook pour les jeunes gens... en particulier pour elles, car elles sont dans la sphère publique(...). Il y a des choses qu'elles n'ont pas besoin de voir et auxquelles elles n'ont pas besoin de participer".

leparisien.fr