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Musique : " Mawimbi ", l'Afrique électronique qui a conquis Paris

  Culture & Loisirs, #

C'est l'un des phénomènes musicaux du moment en France. Et il est, en partie, Africain. Le collectif Mawimbi mixe sonorités électroniques et traditionnelles africaines dans un cocktail dansant qui n'en finit plus de séduire. Portrait en musique.

Mawimbi signifie " Ondes " en swahili. Et il faut dire que le nom est bien choisi. Difficile de trouver, en dehors peut-être de Mr Raoul K., dans le paysage électronique européen, une tendance plus chaloupée, dansante et rythmée que celle que propose le collectif basé à Paris depuis un peu plus de deux ans.

 

Né de la rencontre d'Adrien, Alex, Clément, Bertrand et Lucas en 2013, Mawimbi est avant tout l'histoire d'une bande de potes pas tout à fait comme les autres. Elles est composée d'anciens membres de groupes de rocks, de musiciens classique et regroupée autour d'une certaine idée de l'afrocentrisme issue du premier EP de Romare (Meditations on Afrocentrism). Inspirée par les sonorités de percussions d'Afrique de l'Ouest, mais aussi d'Afrique centrale (le kuduro d'Angola notamment) et d'Afrique du Sud (évidemment Black Coffee et Aero Manyelo), la troupe définit son credo comme " tout ce qui tourne autour de l'Afrique (la " matrice ") et des musiques africaines ".

Agrégateur

Organisateur de soirée, agrégateur de passionnés du genre, et finalement producteur - via leur label - d'un premier album éponyme en avril dernier, Mawimbi propose une musique assez rare, au milieu de l'émulation parisienne. Résultat : un cocktail entre une house dansante et une techno chamanique et percussive.

 

Leur ambition : travailler avec des musiciens africains, instrumentistes, chanteurs, comme a récemment pu le faire St Germain, icône de la French Touch des années 1990. Dans la lignée du duo berlinois Africaine 808 notamment, Mawimbi réussit pour le moment son pari : être un pont entre la musique électronique et la culture africaine.

Mawimbi contribue à intégrer l'Afrique au quotidien de la musique électronique. À l'instar de Mr Raoul K., du DJ d'origine centrafricaine Boddhi Satva, qui a notamment joué au Sénégal ou encore de Akwaaba Sound System, au Ghana, qui tente de faire le lien entre hip-hop, afrobeat, et house music. Et cela ne fait sans doute que commencer.

 

Source : www.jeuneafrique.com


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Kany
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