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Nigéria: Idriss Deby critique, à raison, l'armée nigériane face à Boko Haram

  Politique, #

Le président tchadien Idriss Deby a dit ses quatre vérités à son homologue nigérian, Goodluck Jonathan, candidat à sa réélection à la présidence. Dans une interview publiée le jeudi 26 mars par l'hebdomadaire français "Le Point", à deux jours de l'élection présidentielle au Nigeria, Idriss Deby pense que c'est M. Jonathan qui a retardé la victoire sur Boko Haram.

Suite à la recrudescence des attentats terroristes de la secte islamiste Boko Haram dans la région du Lac Tchad, les autorités tchadiennes ont décidé d'engager depuis le mois de janvier, des milliers d'hommes pour aider l'armée nigériane à contrer la menace des islamistes.

Dans son interview au journal "Le Point", Idriss Deby a fait savoir qu'il n'était pas impressionné par les dirigeants du Nigeria, poids lourd économique et démographique du continent. Le Président tchadien accuser Goodluck Jonathan de n'avoir pas joué franc jeu dans la lutte contre Boko Haram.

Le président tchadien pointe du doigt, le manque de coopération entre les contingents des deux pays. "On est obligé d'abandonner des villes, et Boko Haram revient, certaines villes nous avons dû les prendre deux fois, cela a un coût humain et matériel" a-t-il dit. Une faute qui est imputable au Nigeria, selon M. Deby qui estime Jonathan regardait ailleurs, pendant que ses ressortissants se faisaient massacrer.

Le président tchadien dit ne pas comprendre pourquoi les autorités nigérianes ont mis tant de temps à agir face à Boko Haram.

"C'était devenu quelque chose de trop grave pour que les gens n'en prennent pas conscience, le sang des morts ces dernières années aurait dû attirer l'attention des dirigeants du pays", a déclaré Idriss Deby à Claire Meynial l'envoyée spéciale du "Point".

Portant son jugement sur les insurgés de Boko Haram, M. Deby pense que ce sont "des gamins non formés mais armés de kalachnikovs".

Dans ce sens, il reste sceptique des difficultés de l'armée nigériane à vaincre les combattants de Boko Haram qui n'ont aucune formation en dehors de leurs kalachnikovs. Il reconnaît toutefois que le groupe compte environ vingt mille combattants, dont certains sont formés en Libye à la manipulation d'explosifs par le groupe Etat Islamique. Le président tchadien pense que c'est la faute des Nigérians si l'émir de Boko Haram court toujours. Pour lui, une bonne coordination, aurait déjà permis de mettre la main sur lui.

AFP


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elsa
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