C'est la première fois que les enlèvements font l'objet d'une telle attention de la part des législateurs nigérians.

Les prises d'otages se sont multipliées ces dernières années au Nigéria.

Des hommes politiques ou leurs proches sont devenus des cibles privilégiées des preneurs d'otages.

Certains recouvrent la liberté après le versement par leurs familles de rançons qui s'élèvent parfois à des millions de dollars.

Les familles qui n'ont pas les moyens de payer ce que demandent les ravisseurs voient souvent leurs proches tués.

Le Sénat a donc décidé de durcir les textes, désormais les personnes reconnues coupables de rapt vont être condamnées à mort.

L'objectif est de réduire considérablement ce type de pratiques et de décourager ces actes en hausse dans le pays.

Le pays a enregistré ces dernières années une série de rapt très médiatisés.

La semaine dernière, l'ancienne ministre Mme Lyabo Anisulowo a été enlevée. En Février dernier, c'est le père adoptif de l'ex président Goodluck Jonathan qui était âgé de 75 ans qui avait été retenu en otage.