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Obama avant Barack : Que vaut Barry le biopic sur la jeunesse du..

  Culture & Loisirs, #

NETFLIX - Centré sur ses années étudiantes, Barry montre la complexité d'un homme que rien ne prédestinait à conquérir l'Amérique.

Barack Obama n'a pas encore quitté la Maison-Blanche mais il peut se targuer d'avoir déjà deux biopics à son compteur. Après le romantique First Date qui racontait son premier rendez-vous galant avec Michelle, les curieux peuvent découvrir ses années d'étudiant dans Barry. Présenté au Festival de Toronto, le film de Vikram Gandhi a été acheté par Netflix qui l'a mis en ligne la semaine dernière.

Dans le New York décati de 1981, où il arrive pour poursuivre ses études à la prestigieuse université de Columbia, Obama n'a rien de l'homme engagé et assuré qu'on connaît. Symboliquement, il refuse d'utiliser le prénom Barack et opte pour le plus classique Barry. Le jeune homme de 20 ans qui n'a jamais fait le deuil de son père absent - reparti au Kenya après sa naissance - s'interroge sur son identité. Est-il blanc, noir, métisse? En cours, à Harlem ou sur les terrains de sport, il se sent jugé par ceux qui croisent sa route, qu'ils s'agissent de camarades privilégiés ou des vendeurs de rue. Barry ne sent jamais à sa place, invisible...

Inspiré du chapitre de l'autobiographie du président Les Rêves de mon père, consacré à son passage à Columbia, Barry est humble. Le drame ne cherche pas à percer le mystère Obama. Plus que le portrait d'un homme, c'est un récit initiatique. Pointilliste, le film dépeint le malaise du futur locataire de la Maison-Blanche: un débat entre élèves, une partie de basket, une soirée dans un taudis de Harlem, un dîner avec les parents de sa petite amie où perce le charme inné du politicien.

Barry épingle, de manière assez démonstrative parfois, le racisme ordinaire de l'élite, des policiers... et symbolise tous ces jeunes afro-américains qui cherchent leur place dans la société et le rêve américain. Mais Vikram Gandhi, dont c'était le premier long-métrage de fiction, a trouvé des interprètes charismatiques qui donnent de l'épaisseur à leurs personnages. Devon Terrell, un acteur australien repéré par Steve McQueen ( 12 Years a Slave), à la voix basse et suave du démocrate. Ses yeux sont toujours perdus dans le vague d'un livre ou d'un nuage de fumée. Anya Taylor-Joy, révélation de The Witch, campe Charlotte, amour de jeunesse d'Obama qui joue malgré elle son mentor politique. Même si leur idylle est vouée à l'échec, on a envie d'y croire.



Source : TVMag


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