La composition actuelle du Conseil de sécurité, où seuls les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France et le Royaume-Uni jouissent d'un statut de membre permanent, n'est "pas normale", selon M. Kabila. "Il est temps, plus que temps, que cela change. C'est une question de justice, mais aussi la condition de notre efficacité collective", a-t-il dit, sous les applaudissements. Au yeux du président congolais, l'évolution économique de l'Afrique renforce le plaidoyer pour une meilleure représentation à l'ONU. Le continent compte "six des dix économies les plus dynamiques" de la planète, a-t-il argumenté. La jeunesse de sa population et sa croissance économique "augurent d'un statut de puissance". Évoquant son propre pays, Joseph Kabila a mis en avant une situation en nette amélioration. "La République démocratique du Congo est de nouveau un pays debout, où la paix retrouvée se consolide chaque jour davantage", a-t-il dit.

Le taux de croissance supérieur à la moyenne africaine, la faible inflation, les réserves de change en augmentation sont quelques uns des indicateurs mentionnés pour démontrer la bonne santé économique du pays. Quant à la reconstruction, elle se poursuit "à un rythme sans précédent", avec "des routes et des hôpitaux construits en nombre".

M. Kabila a admis que la RDC avait encore "du chemin à parcourir" en matière de lutte contre la pauvreté et de stabilité. Sans évoquer en détail la situation à l'est du pays, il a promis d'oeuvrer à "préserver la stabilité". "Nous comptons sur l'accompagnement de nos partenaires", a-t-il dit à ce sujet.

(Belga)