Le président François Hollande a annoncé vendredi lors d'un forum franco-africain à Paris, la création d'ici la fin mars d'une " banque de l'exportation " destinée à faciliter la conclusion de " grands contrats internationaux ", notamment en Afrique.
" Nous avons décidé de créer en France une banque de l'exportation au service des grands contrats internationaux et cela a une influence directe sur ce que nous pouvons faire en Afrique ", a affirmé le président français devant un parterre de dirigeants africains réunis au ministère de l'Economie et des Finances.
En effet, a-t-il expliqué, " l'un des freins à l'exportation que nous pouvons rencontrer tient moins aux conditions de compétitivité même si ça peut exister ", ou " au savoir faire, à la qualité, à la technologie " des entreprises françaises qu'au financement.
" Car beaucoup de pays assurent des financements bien plus avantageux que la France pour réussir à promouvoir leurs exportations et donc nous avons décidé, avec le ministre des Finances de mettre en place une banque de l'exportation d'ici la fin du mois de mars ", a-t-il dit.
" Ce dispositif concernera tous les pays, tous les secteurs économiques sans restriction et chaque fois qu'il y aura un contrat qui dépasse un certain volume, 100 ou 200 millions d'euros ", a précisé M. Hollande.
Selon lui, cela permettra de réduire de 10% les coûts de financements.
Le président français a également souligné que l'engagement pris l'an dernier par l'Agence française de développement (AFD) d'investir 20 mds d'euros sur 5 ans pour l'Afrique serait " tenu, strictement tenu, entièrement tenu et commence à être appliqué ".
Il a aussi indiqué que l'engagement de la France à hauteur de 1 milliard d'euros pour les nouvelles technologies et pour la transition énergétique en Afrique, était " non seulement confirmé mais s'ajouterait au milliard de dollars que la France a décidé d'apporter au Fonds vert " pour le climat.
AFP