"Je crois fortement que la Fédération allemande soutiendrait sa candidature", a déclaré le "Kaiser" lors de la conférence sportive annuelle qui porte son nom, "Camp Beckenbauer", à Kitzbühel en Autriche. Et le toujours très influent ancien membre du comité exécutif de la Fifa d'ajouter : "Il symbolise la neutralité et c'est pourquoi je pense qu'il serait une bonne solution". Une précision importante cependant : Tokyo Sexwale, homme d'affaires sud-africain et ancien compagnon de cellule de Nelson Mandela, n'a pas encore dit s'il serait candidat ou non pour succéder à Joseph Blatter lors de l'élection le 26 février. A Tel-Aviv, vendredi dernier, Sexwale, âgé de 62 ans et nommé en 2015 président du Comité de surveillance de la Fifa pour Israël et la Palestine, a indiqué se laisser encore du temps pour décider. Il a jusqu'au 26 octobre pour se déclarer.

Sexwale, la candidat du changement

"Nous sommes tous touchés par ce qui se déroule à la Fifa", a déclaré Sexwale à Kitzbühel en tant qu'invité du camp Beckenbauer. Les deux hommes ont travaillé ensemble à l'organisation des Coupes du monde dans leur pays respectif: 2006 en Allemagne, 2010 en Afrique du Sud. Beckenbauer a présenté Sexwale comme le candidat du changement. "A un moment se présentera l'opportunité d'élire un président venu de l'extérieur - du monde économique et politique", a-t-il insisté. "C'est pourquoi je me réfère à Tokyo, parce que c'est quelqu'un de différent, qui a un passé politique, mais qui connaît aussi bien le monde du sport", a ajouté le champion du monde 1974. Pour rappel, les candidats déclarés sont le Français Michel Platini, président de l'UEFA, le Sud-Coréen Chung Mong-joon, ancien vice-président de la Fifa, le prince jordanien Ali bin Al Hussein, l'ancienne star du football brésilien Zico et le président de la Fédération du Liberia, Mussa Bility.