Aux yeux de la communauté internationale, le Somaliland est seulement une région semi-autonome de la Corne de l'Afrique. Mais pour ses 3,5 millions d'habitants, ce territoire, doté d'un président, d'un drapeau et même d'une monnaie, est bien distinct de la Somalie.

Autoproclamé État indépendant en 1991, le Somaliland est vu par plusieurs pays comme un îlot de stabilité dans une région complexe, ainsi qu' un partenaire solide dans la lutte contre la piraterie et les islamistes Shebab.

Pays d'Afrique non reconnu par la communauté internationale et n'ayant aucun statut officiel, le Somaliland n'est mentionné sur aucune carte. Pourtant, il possède son armée, son visa d'entrée et son gouvernement.

Grand comme l'Angleterre, ce «no man's land» coincé entre Djibouti et la Somalie est l'une des voies d'échanges commerciaux pour l'Ethiopie voisine.

Chaque jour, des dizaines de camions d'un autre âge traversent le désert somalien par une piste de 350 km pour relier le port de Djibouti à Hargeisa, la capitale du Somaliland.

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