Les pays africains doivent au plus vite supprimer leurs barrières commerciales et à la circulation, afin de faciliter les mouvements transfrontaliers des biens et des personnes. Pour les représentants et délégués africains du Forum économique mondial, cela permettrait de stimuler la croissance économique à un moment où les prix des produits de base sont en baisse.

Reuters rapporte que selon le Fonds monétaire international (FMI), la croissance moyenne de l'Afrique subsaharienne pourrait, en 2016, tomber à son niveau le plus bas depuis près de vingt ans, à 3 %. Les temps sont durs pour les exportateurs de produits de base, car les prix de ces produits au niveau mondial sont sous pression. La Banque africaine de développement (BAD) estime que l'Afrique doit pouvoir résister à ces fluctuations.

Supprimer les barrières commerciales entre les États africains profiterait au commerce en Afrique, qui ne représente actuellement que 11 % des transactions totales (en Asie et en Europe, le commerce intérieur représente respectivement 40 % et 70 %). En Afrique, les droits de douane et les barrières non tarifaires telles que les routes, chemins de fer et ports de mauvaise qualité ralentissent le progrès. Le président kenyan Uhuru Kenyatta a déclaré que le ralentissement de la croissance sur le continent devrait inciter à renforcer les relations commerciales régionales. " C'est un signal d'alarme ", selon lui.

Pour en savoir plus, veuillez consulter reuters.com

Photo de hdptcar de Bangui, République centrafricaine, via Wikimedia Commons

Après des années de croissance lente, l'économie sud-africaine montre des signes de reprise. Moody's et le FMI sont relativement positifs.

L'économie sud-africaine montre des signes de reprise. L'Indice de confiance des entreprises est passé de 80,1 en février dernier à 81,2 en mars.