La répu­ta­tion de modeuse de Michelle Obama n'est plus à faire. La première dame des États-Unis soutient les jeunes créa­teurs et donne le ton des tendances. Ce qui ne l'em­pêche pas de conti­nuer à surpren­dre...

Étin­ce­lante au bras de son président de mari. Ce week-end Michelle et Barack Obama se sont rendus aux 37e Kennedy Center Honors à Washing­ton, céré­mo­nie qui récom­pense des person­na­li­tés du monde des arts.

La plus drôle des First Ladies a choisi pour l'oc­ca­sion une robe de bal signée Monique Lhuillier, créa­trice française instal­lée au pays de l'Oncle Sam. Rose poudré, la robe rehaus­sée de brode­ries scin­tillantes, flatte son teint cara­mel.

Un jupon en tulle aérien orne le bas de la robe. L'en­semble respire le glamour avec beau­coup de subti­lité et d'élé­gance. Comme à son habi­tude, Michelle Obama parvient à saisir l'as­sem­blée sans en faire trop. Aux pieds, des escar­pins gris vernis complètent son look de prin­cesse, ainsi que de longues boucles d'oreilles dorées. Rien d'autre, less is more.

En matière de mode, la maman de Sasha et Malia - en pleine crise d'ado fashion - s'af­fiche comme un esprit libre qui ne s'em­bar­rasse pas de contraintes. Elle porte les vête­ments selon ses envies et coups de coeur, peu importe ce que les gens en pensent; bottant même en touche lorsque le créa­teur Oscar de la Renta lui repro­chait de ne pas porter assez de créa­tions améri­caines.

Lors de sa dispa­ri­tion, la First Lady lui a rendu hommage avec beau­coup d'émo­tions, saluant sa posi­tion de précur­seur. Lèvres tein­tées de rose et coupe au carré mi-longue, elle affiche un sourire écla­tant par oppo­si­tion au visage visi­ble­ment préoc­cupé de son époux.

Ce dernier traverse en effet une crise poli­tique alar­mante, après la prise de la majo­rité du Congrès par le parti répu­bli­cain et les sondages d'opi­nion qui ne lui sont pas toujours favo­rables.

D'autres person­na­li­tés ont égale­ment pris part à l'évè­ne­ment à l'ins­tar de Tom Hanks, Sting ou encore Al Green.

Crédits photos : Manuel Balce Ceneta/AP/SIPA