La police est toujours à la recherche des auteurs de la fusillade qui a éclaté vendredi à Trappes (Yvelines), dans laquelle un adolescent de 14 ans a été tué et un autre légèrement blessé. Les coups de feu ont éclaté vendredi à 15h30 au square Albert-Camus de Trappes, une ville de banlieue populaire, théâtre, depuis plusieurs semaines, d'échauffourées et de règlements de comptes sur fond de trafic de stupéfiants. Une douzaine de douilles ont été retrouvées sur place.

Un adolescent tué, un autre blessé

Moussa, 14 ans, est décédé d'un tir "dans l'abdomen" tandis que l'autre victime, 17 ans, "touchée légèrement à la jambe droite", a été transportée à l'hôpital André-Mignot du Chesnay (Yvelines) selon une source policière. Les deux victimes étaient "inconnues a priori des services de police", selon le parquet.

Les auteurs, dont on ignore le nombre, ont pris la fuite à bord d'une Renault Clio noire avant d'abandonner et d'incendier leur véhicule retrouvé par les gendarmes à Beynes, à quelques kilomètres de Trappes, a indiqué une première source policière. Ils sont recherchés par les policiers de la PJ de Versailles en charge de l'enquête, ouverte pour assassinat et complicité d'assassinat par le parquet de Versailles.

Une marche blanche prévue lundi

Une marche blanche doit avoir lieu lundi en hommage à l'adolescent de 14 ans tué par balles vendredi. Un rassemblement spontané pourrait avoir lieu ce samedi après-midi à 14 heures, que le maire PS de Trappes Guy Malandain, contacté par l'AFP, se dit "prêt à encadrer", même s'il prévoit une marche blanche plus officielle "lundi vers 18 heures".

Selon le maire, "les deux personnes concernées ne font pas partie des bandes" connues de la police, affirme-t-il, souhaitant "attendre les résultats de l'enquête" avant de s'exprimer davantage. L'élu doit rencontrer "en privé" ce samedi les parents, dont il "connaissait très bien le petit", en début d'après-midi au square Anatole-France, fréquentée par les deux victimes.