TropiquesFM, votre radio, est en danger. 

Ses programmes s’éloignent aujourd’hui du cahier des charges que j’avais initié et défendu auprès du CSA . 

Je suis le fondateur de cette radio. C’est sur ce projet que la fréquence 92.6 m’a été attribuée. Une radio de proximité et de service dédiée à nos communautés, reflétant nos cultures dans toute leur diversité. J’ai associé à ce grand projet identitaire Patrick Lemure, professionnel des médias puis un financier, Stephane Mouangué avec qui nous sommes en litige. Nous lui avons fais confiance et  il nous a trahi. Ce conflit entre associés se réglera par les voies légales. 

Ce n'est nullement le propos de cette pétition. 

Pour Valérie Rousseau 

(compagne de S.Mouangué)  "gérante fictive" de notre société, l’outre-mer n’est qu’un business. Si un jour elle s'était engagée pour nos régions, si elles avait été originaire de ces terres, Valérie Rousseau aurait peut-être eu plus d'égard pour le peu que possède notre communauté. Au lieu de cela, c'est à une confiscation que nous assistons. 

C’est la course à l’audience pour plus d'argent au détriment de la mission initiale de TropiquesFM : rendre compte des réalités des originaires d’outre-mer de l'hexagone, des mondes afros et de leurs aspirations légitimes. 

Nos aspirations légitimes à construire une communauté forte, à réussir pour nous, nos enfants et les générations futures. Je ne suis qu'un instrument de nos combats, un militant parmi d'autres. Mes engagements vous les connaissez. 

Ce ne sont pas mes intérêts que je défends mais bien ceux des miens.

Battons-nous pour faire entendre ce que nous sommes. 

Je pense au milieu culturel qui depuis 2 ans se plains de la politique de la radio. Mais personne n'ose l'exprimer. Certains comportements, résidus nocifs des traumatismes du passé doivent être brisés. 

À la naissance de TropiquesFM , j'avais promis à tout ces professionnels que la radio serait leur tremplin, leur terrain de réussite. 

En 2007, tout avait bien commencé.

Lorsque votre terre est occupé, il y a les vaincus, les collabos, et les résistants. 

Certains salariés de TropiquesFM, sont méprisés, humiliés, intimidés ou victimes de licenciement abusifs. Je dois les défendre. Je n'ai pas créé TropiquesFM pour que mes compatriotes y soient traités ainsi.

"Ce qui est fait sans nous, que d'autres ont décidé sans nous, est en réalité contre nous. Soyons des êtres actifs" Nelson Mandela.

Je lutterai jusqu’à mon dernier souffle. 

De tous mes combats, celui-ci est aujourd’hui ma priorité. 

Nous n’accepterons jamais la mainmise d'un clan familial sur  la radio de notre communauté.  

"S'unir pour bâtir c'est grandir ensemble"

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Claudy SIAR