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VIDÉO. Beyoncé dévoile son clip "Formation" : spectaculaire. La reine est de retour

  Musique, #

LE PLUS. Ce dimanche, Beyonce était sur la scène du Super Bowl, aux côtés de Coldplay et de Bruno Mars. La veille, la chanteuse faisait déjà parler d'elle, en dévoilant son clip "Formation". Ego trip, défilé traditionnel costumé, tension anxiogène... Queen Bee est de retour. Et Rihanna a de quoi s'inquiéter, estime Olivier Cachin.

Édité par Anaïs Chabalier Auteur parrainé par Morvan Boury

Beyonce dans son clip "Formation" (CAPTURE YOUTUBE).

Pendant que tout le monde attendait l'album de Rihanna, le plutôt décevant " Anti", Beyoncé était au travail.

Lancé sans avertissement ni marketing comme son précédent album, voici que déboule "Formation", qui sort opportunément au moment de son second passage télévisé américain pour la mi-temps de la finale du Super Bowl, le championnat de football américain.

Le Superbowl peut faire ou défaire une carrière

Rappelons que cet entracte musical est un des événements les plus regardés de la télé US, la seconde de pub atteignant des prix record (en 2012, le spot de trente secondes coûtait trois millions et demi de dollars).

C'est également la performance qui peut faire ou défaire une carrière : c'est durant son show du Super Bowl avec Justin Timberlake en 2004 que Janet Jackson avait révélé son téton aux téléspectateurs, causant un scandale national qui a lourdement impacté sa carrière et que l'on appela " NippleGate" (le nichongate, s'il faut absolument traduire).

À l'inverse, Katy Perry fit sensation avec sa mise en scène pharaonique en 2015, sur un cheval de simili métal avec en guests Lenny Kravitz et Missy Elliott.

Beyoncé, quant à elle, a partagé la scène géante du Super Bowl avec Coldplay, dont elle fut l'invité sur le titre "Hymn For The Weekend", dans le clip duquel elle apparaissait en star de Bollywood.

Queen Bee plus sexy que jamais

Et donc, en guise d'apéritif, voilà la vidéo de "Formation", son premier solo depuis 2014, dont le préambule annonce la teneur : "Parental Advisory, Explicit Lyrics", dit un texte écrit sur écran d'ordinateur.

L'action démarre avec Be assise sur une voiture de police qui s'enfonce dans l'eau, avec en toile de fond la Nouvelle Orléans inondée par l'ouragan Katrina.

La tension anxiogène générée par les images de désolation urbaine est tempérée par une première chorégraphie dans laquelle Queen Bee, plus sexy et ronde que jamais, est vêtue d'un justaucorps rouge aux épaules bouffantes et se déhanche avec une sensualité très années 10 (2010, s'entend).

Vignette suivante : les années 10 d'une autre décennie, avec corset et ombrelle, comme une image cachée d'"Autant En Emporte Le Vent".

Les images fortes se succèdent

Funérailles gothiques, chorégraphie dans un parking de supermarché et dans une piscine vide, allusions à l'empire de son mari entrepreneur et rappeur Jay Z, références au mouvement Black Lives Matter, doigts d'honneur en tenue de black widow, police anti-émeutes, crevettes grillées à emporter, tenues de carnaval chatoyantes, défilé traditionnel costumé, transe dans une église baptiste et petit garçon dansant devant des policiers casqués...

Les images fortes se succèdent en un superpack gombo du Sale Sud, magnifié par le montage amoureux de Melina Matsoukas, réalisatrice gréco-cubano-jamaïcaine à qui l'on doit notamment "Run" de Beyoncé/Jay Z, "You Da One" de Rihanna et "I'm Into You" de J-Lo & Lil Wayne.

Elle n'a jamais été aussi à l'aise

"Bitch I'm back" : la ligne d'ouverture ne laisse guère de place au doute. La reine est de retour. "I take what's mine, I'm a star", et une affirmation osée : "Je suis peut-être une Bill Gates black en devenir".

 

Ego trip ? Certes, mais aussi une réalité. Jamais Beyoncé Knowles n'a été aussi à l'aise que dans cette vidéo où elle met autant en valeur ses formes (rondes et réalistes) que son style vocal et sa capacité à signer des hits.

"Vous tous les haineux, vous êtes ringards avec vos histoires d'illuminatis" balance Bee en guise de réponse aux haters.

Rihanna doit mal dormir

Ce qui ne l'empêche pas de name dropper Givenchy entre deux références à la Nouvelle Orléans et à l'Alabama (qu'elle fait rimer avec Obama). L'espace d'une rime, on trouve une analogie avec le "Yoga" de Janelle Monae, mais la production de "Mike Will Made It" est originale et entraînante, à la fois électronique et bounce, un bel écrin pour la voix chaude de madame Carter Knowles.

Une vague polémique a éclaté lorsque le producteur Abteen Bagheri et le réalisateur Chris Black ont affirmé que les images de leur documentaire de 2012 sur la Nouvelle Orléans, "That B. E. A. T.", avaient été utilisées sans autorisation. Ce à quoi Beyoncé a répondu dans "Entertainment Weekly" que les auteurs avaient été payés et étaient crédités en tant que "directeurs photos additionnels". Réponse de Bagheri dans un tweet :

 

 

Thanks for the credit @melinamatsoukas and @Beyonce

- abteen bagheri (@abteen)

 

7 Février 2016

Fin de la polémique et place au show : celui du Super Bowl, et de l'album qui ne devrait pas tarder à suivre ce spectaculaire "Formation". Rihanna doit mal dormir depuis la sortie de "Formation". The B is back.



Source : leplus.nouvelobs.com


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